18 mois de prison avec sursis pour l'agresseur sexuel d'une fillette

Un homme de 60 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir agressé sexuellement une fillette de 4 ans et demi.
Claude M., 60 ans, jure ne pas comprendre ce qui lui a pris, pourquoi il a fait ça. Le 18 septembre 2010 il a agressé sexuellement A., une fillette de 4 ans et demi. L'enfant lui avait été confié par sa mère, à lui et sa compagne, le temps d'un week-end. Alors qu'il se trouvait seul avec elle, la petite, a-t-il expliqué au tribunal, aurait voulu voir son sexe. Claude s'est aussitôt exécuté et l'a même invitée a y toucher. Il va ensuite la faire jurer de ne rien répéter à personne. La fillette ne l'écoutera pas et racontera tout à sa mère. Dans les premiers temps, il n'aura de cesse de nier. « C'est une menteuse. Tout ça est faux ! » clamera-t-il. Mais un expert psychologue mettra en évidence que la fillette ne ment pas. Qu'elle indique des choses qu'elle ne peut pas avoir inventées à son âge. Claude finira donc par avouer.

Orpheline de père

à la barre, la maman de la petite est venue expliquer en pleurs que sa fille « voyait en Claude un second papa », le sien étant mort lorsqu'elle n'avait qu'un an.
Claude suit désormais une psychothérapie pour « tenter de comprendre pourquoi il a fait ça et surtout ne jamais recommencer ».
Claudie Viaud, procureur de la République, a déploré qu'il « ait perdu de vue qu'il avait affaire à une petite fille, à une enfant qui n'a pas d'idée de la sexualité ». La magistrate a également trouvé abject qu'il l'accuse ensuite de mentir. La gamine, qui ne comprend bien évidemment pas ce qui s'est réellement passé, se culpabilise même aujourd'hui. « Elle m'a demandé pourquoi on ne voit plus Claude et s'inquiétait de savoir qu'il aille en prison à cause d'elle », a ajouté sa maman soutenue par maître Delphine Chanut son avocate. Le traumatisme est tel qu'elle souffre à présent de difficulté d'adaptation à l'école.
Claudie Viaud a requis contre Claude M. 18 mois de prison avec sursis assorti d'une obligation de soin.
Le tribunal l'a suivie dans son réquisitoire.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/18/1084783-l-agresseur-sexuel-d-une-fillette-condamne.html