Ce couple d'Allemands s'en tire plutôt bien après le terrible choc de leur véhicule contre une barrière de péage…
LE choc a été violent et spectaculaire : pilier percuté, échelle de coursive arrachée, trottoir et bac à fleurs heurtés, décollage en vrille et atterrissage final contre le bâtiment de la Sanef, voilà le résumé de l'accident survenu hier en début d'après-midi sur l'autoroute A26, au péage de Courcy, à une poignée de kilomètres de l'agglomération de Reims.
Et finalement, au vu de l'état final du véhicule, un Volkswagen Transporter, on se dit que ses occupants, un couple de ressortissants allemands, ont eu bien de la chance de s'en tirer à si bon compte : quelques blessures relativement légères (peut-être une ou deux côtes cassées quand même) aux dernières nouvelles.
En tout cas, leurs jours ne sont pas en danger. Ceintures et airbags ont manifestement bien rempli leur office… Et heureusement aussi que personne ne se trouvait sur la trajectoire du bolide devenu fou…
Endormissement ?
Les faits se sont déroulés vers 13 heures. Le Transporter roulait en direction de Reims. Sans doute pas loin du maximum autorisé au vu de la violence du choc qui allait survenir. Il ne tombait pas encore des cordes à ce moment-là, on ne peut donc pas invoquer l'état glissant de la chaussée. Plutôt un malaise du conducteur, relativement âgé (entre 60 et 70 ans selon la gendarmerie) ? Ou bien un simple endormissement ? Ou un autre « grain de sable » ? Les gendarmes, au moment où nous écrivions ces lignes, n'avaient pas encore pu interroger les intéressés et se voyaient donc réduits aux hypothèses. Toujours est-il que ce quart de seconde de défaillance s'est soldé par le grand fracassement que l'on sait.
Les deux occupants du véhicule se retrouvant coincés dans leur habitacle une fois leur véhicule immobilisé, les pompiers de Reims ont dû intervenir pour les dégager : « Nous avons coupé le toit de la voiture, cela nous a bien demandé une demi-heure », indiquait le chef de l'intervention. Après quoi les victimes, quelque peu sonnées, ont été prises en charge par des ambulances médicalisées avant d'être transférées à l'hôpital. Cinq heures après l'accident, elles se trouvaient toujours entre les mains des urgentistes. Elles devraient se souvenir longtemps de cette arrivée plus que mouvementée à proximité de la cité des sacres…http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/operation-douaniere-a-laide-dun-camion-scanner
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