vendredi 16 septembre 2011

Distributeurs de billets : Trois victimes en trois jours

Une spécialité, née au bord de la Méditerranée, revient en force cette semaine dans la cité du Vase : le « collet marseillais ». En début de semaine, trois personnes âgées ont vu leur compte en banque siphonné au moyen de cette entourloupe. Toutes allaient retirer de l'argent au distributeur automatique de billet (DAB) d'une banque, lorsqu'elles ont été flouées. Les faits se sont produits, lundi et mardi, aux DAB de la Caisse d'Épargne, avenue Winston-Churchill et à celui de LCL, rue Saint-Martin.

Mise en confiance

Dans les trois cas, le système est le même. Un élément métallique ou en plastique, faisant office de pince, est placé par le voleur au fond du lecteur d'un DAB afin de bloquer les cartes bancaires. Quand la personne, venant retirer des espèces, insère son moyen de paiement, elle ne peut terminer son opération et sa carte ne ressort pas.
Généralement, le poseur du « collet » n'est pas loin. Pour les trois vols de cette semaine, il s'agit d'un homme d'origine méditerranéenne, de corpulence normale avec des cheveux courts, et une barbe naissante en forme de collier. Il porte des lunettes avec des verres fumés, un manteau trois quarts de couleur noire et un jean.
Ce « bon samaritain » s'est approché de sa « proie », en lui expliquant que ce genre de mésaventure lui est arrivé quelques jours auparavant. Et qu'il suffisait de taper son code plusieurs fois et d'annuler pour la récupérer. Ceci est une ruse pour mémoriser le code secret tapé par la victime. Cette dernière pense, pendant ce temps, que sa carte bancaire a simplement été avalée par le distributeur… En réalité, de gros retraits d'argent vont être effectués dans les heures qui suivent sur son compte par le fameux « bon samaritain ».
Les personnes arnaquées ont toutes déposé plainte au commissariat de police de Soissons. Cette affaire est l'occasion de rappeler les précautions d'usage à suivre lors d'un retrait d'argent : composer son code à l'abri des regards indiscrets, se méfier des personnes qui tentent de détourner son attention et, au moindre doute, appeler le 17 pour contacter la police ou la gendarmerie.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/distributeurs-de-billets-trois-victimes-en-trois-jours

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