En cette période de vendanges, le service départemental de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Marne renforce, lui aussi, sa présence sur le terrain.
Depuis une dizaine de jours, l'ONCFS multiplie des « opérations de police de l'environnement » dans le vignoble champenois et les massifs boisés proches.
« L'objectif est de limiter et réprimer les actes de braconnage », explique Frédéric François, chef du service départemental.
« Ces actes de braconnage ont lieu généralement la nuit et sont le fait de personnes qui depuis leur véhicule ou à pied font feu sur du petit gibier (lièvre, perdrix, lapin), voire même du chevreuil. » Comme les années précédentes, l'ONCFS travaille en étroite collaboration avec la justice et bénéficie du renfort de ses brigades mobiles ainsi que du service départemental de l'Office national de l'eau et de milieux aquatiques (Onema).
Braconnage en famille
Ces actions de surveillance ont permis, notamment, la résolution d'une affaire de braconnage nocturne sur du petit gibier, près de Saudoy, dans la région de Sézanne.
Les deux personnes prises en flagrant délit, un adulte et son fils de 14 ans, ont été interpellées par les agents de l'ONCFS agissant en collaboration avec la gendarmerie de l'arrondissement d'Epernay.
« Dans le cadre de ce dispositif, une autre infraction à la législation de la chasse sur la commune d'Athis et deux infractions à la législation de la pêche sur la vallée de la Marne ont également été relevées », ajoute M. François.
Les délits et contraventions de braconnage sont sévèrement réprimés, avec des peines qui peuvent aller jusqu'à quatre ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende.
Les tribunaux ont également la possibilité de prononcer la confiscation de l'arme et du véhicule utilisés, ainsi que le retrait du permis de chasser et la suspension du permis de conduire du braconnier.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-braconniers-traques-dans-le-vignoble
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