Ce jour-là donc, la discussion houleuse a eu tôt fait de tourner au vinaigre et des coups ont été échangés, au point que Denise, 81 ans mais toujours alerte visiblement, a joué de la canne à la façon de Ma Dalton ou de Calamity Jane. Bilan : fracture du scaphoïde pour M.V., des traces au visage, deux dents en moins et un hématome aux testicules (six semaines d'ITT)…
Ce qu'il faut cependant retenir dans cette affaire, c'est que tout le monde a été plus ou moins touché (de nombreux coups de poing échangés entre les deux hommes), mais seule la plainte des époux V. a été retenue.
Responsabilités partagées
Mme Blanc, procureur, le fera remarquer dans ses réquisitions, empreintes d'un bémol : « Dommage que les prévenus soient absents du prétoire, ils auraient pu justifier d'un partage des responsabilités. Un mois assorti du sursis pour les deux ».Me Plais corroborera et s'engouffrera dans le créneau de la légitime défense, « tout le monde, dans cette affaire, ayant été blessé ».
Par-delà la photo produite par la partie civile, montrant Denise relevant ses jupes « pour mieux manier le bâton » (les victimes avaient poussé le zèle jusqu'à immortaliser l'événement sur polaroïd…), la relaxe sera prononcée par le tribunal « au bénéfice du doute » quant aux responsabilités réciproques.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/24/1175365-a-saverdun-la-meme-aime-la-castagne.html
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