Condamné mardi dernier à 25 mois d'emprisonnement pour plusieurs refus d'obtempérer et défauts de permis de conduire couronnés par des jets de tuiles sur les policiers venus l'arrêter au domicile familial des Mesneux, alors qu'il s'était retranché sur le toit, Vincent Holin refait parler de lui.
Agé de 21 ans, le jeune homme a effectué un nouveau séjour au commissariat de Reims pour y être interrogé sur des violences remontant au 25 janvier.
Ce jour-là, un différend entre une voisine et la concubine du prévenu tourne au vinaigre rue du Général-Carré, au quartier de l'Europe.
Poing américain
Les deux femmes s'insultent, s'échangent des coups, puis la voisine s'empare d'un pot de fleurs qu'elle balance sur la porte de la concubine.
Vincent Holin est présent dans l'appartement. Par le vacarme alerté, il surgit sur le palier et se mêle de la bagarre. La voisine aurait alors reçu plusieurs coups au visage portés avec un poing américain (six jours d'incapacité totale de travail). Son enfant de neuf ans se trouvait sur le palier. D'après sa maman, lui aussi aurait été frappé en voulant la défendre (cinq jours d'incapacité).
L'agresseur présumé ne fut pas interpellé à l'époque des faits. Saisis de la plainte, les policiers de la sûreté départementale de Reims ont profité de son incarcération pour boucler l'enquête en fin de semaine dernière.
Extrait de sa cellule, Vincent Holin n'aurait reconnu qu'un seul coup sur la voisine, mais sans faire usage d'un poing américain, et a contesté toute violence sur le bambin. Il aura l'occasion de s'en expliquer le 30 avril, date de sa comparution devant le tribunal correctionnel pour violences aggravées. L'homme est reparti en prison dans l'attente de son procès
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-forcene-des-mesneux-refait-parler-de-lui
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