Le forcené des Mesneux qui avait échappé aux forces de l'ordre en sautant du toit de sa maison a été écroué après sa reddition. Il comparaîtra mardi devant le tribunal de Reims.
INTERPELLÉ jeudi soir au terme d'une folle journée durant laquelle il a mis en émoi le village des Mesneux près de Reims (l'union de jeudi), le forcené qui avait tenu tête aux policiers et gendarmes sur le toit de la maison familiale passera le week-end de Pâques en prison.
Ainsi en a décidé le juge des libertés et de la détention. Présenté devant lui vendredi, il a été écroué dans l'attente de sa comparution à l'audience correctionnelle de mardi après-midi.
Agé de 21 ans, le jeune homme était initialement recherché par la police rémoise pour différentes affaires liées à des infractions graves au code de la route (conduite sans permis, délit de fuite, refus d'obtempérer…).
Plusieurs convocations lui ont été adressées, mais il n'a répondu à aucune d'entre elles. Aussi, jeudi vers 15 heures, un équipage en civil du commissariat de Reims s'est rendu au domicile des Mesneux, allée du Noyer-des-Enfants, pour l'appréhender.
En chaussettes sur le toit
Bien décidé à ne pas se faire prendre, le chauffard s'est alors réfugié sur le toit d'où il a jeté plusieurs tuiles en direction des policiers lorsqu'ils approchaient trop près.
Dans le même temps, il menaçait de sauter dans le vide si on s'avisait d'aller le chercher. Devant la tournure des événements, une dizaine de gendarmes et des pompiers ont rejoint les policiers. Deux « négociateurs de crise » du groupement de la gendarmerie de la Marne - personnels spécialisés formés par le GIGN - ont notamment amorcé un dialogue avec le forcené qui se trouvait tantôt assis sur la toiture, tantôt débout… sans chaussure aux pieds (il n'avait que des chaussettes).
Pour ne susciter aucune réaction hostile de sa part, ils ont demandé à la grande échelle des pompiers de quitter les lieux.
Vers 16 h 30, alors que les pourparlers étaient toujours en cours, le jeune homme a soudain tenté une sortie. Il s'est fait glisser le long du toit et a sauté de la gouttière, d'une hauteur d'environ trois mètres, pour se réceptionner sans mal et s'enfuir illico presto avec la voiture de son père.
Le lien n'était toutefois pas rompu avec les « négociateurs de crise ». Après avoir établi un contact téléphonique, ils ont réussi à le convaincre de revenir se livrer au domicile familial. Les gendarmes l'ont ainsi récupéré à 20 h 45, sans nouvelle résistance de sa part, avant de le conduire à la brigade de Gueux où il a été placé en garde à vue.
A l'audience de mardi, le jeune homme devrait être jugé pour les jets de tuiles sur les policiers, en plus des affaires routières qui lui valaient d'être recherché. S'agissant d'une procédure de comparution immédiate, il lui est cependant possible de demander un délai pour préparer sa défense. Le tribunal aurait alors à statuer sur son maintien ou non en détention jusqu'à la date du renvoi
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-forcene-ecroue-dans-lattente-de-son-passage-au-tribunal
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