lundi 14 mai 2012

Le gang des 405 frappe deux fois

Il n’est pas 6 h que retentit l’alarme de la Banque Populaire située dans le quartier de la Petite-Hollande, à Montbéliard. Là, précisément où le 16 avril dernier des tirs à la Kalachnikov ont semé la panique.
Lorsque la police et un agent de Sécuritas arrivent sur les lieux, quelques minutes plus tard, il ne reste guère qu’une Peugeot 405 de couleur sombre, encastrée dans la vitrine conduisant au distributeur de billets. Le ou les auteurs ont échoué dans leur quête d’argent mais ils ont eu le temps de s’enfuir. L’enquête, confiée à l’antenne bisontine de la PJ, devrait rapidement progresser. Une caméra de surveillance nichée sur un lampadaire, située droit dans l’azimut de la banque à moins de 30 mètres de là, devrait apporter son lot d’informations.

La même équipe ?

Le lieu a vite été sécurisé par la présence d’un agent qui veillait à ce qu’aucune intrusion ne soit possible dans la mesure où un rafistolage de fortune a clos l’accès à l’agence. Dès 8 h, de nombreux badauds venaient s’enquérir de la situation dans un quartier décidément vibrionnant ces derniers temps.
Cette tentative de casse à la voiture bélier n’a pas été un cas isolé puisqu’à 7 h 45, pareille opération était conduite à hauteur du Super U de Mandeure, avec comme objectif affiché, le distributeur automatique du Crédit Agricole. Et les similitudes vont plus loin. Une fois encore, c’est une Peugeot 405 qui a été utilisée par les malfaiteurs. Ils ont lancé leur véhicule (également volé) contre la vitre blindée qui donne accès au sas pour le remplissage de billets. Quand les casseurs ont voulu arracher le distributeur, le système de sécurité s’est déclenché, expédiant des jets d’encre sur les coupures les rendant aussitôt inutilisables.
Si l’épisode montbéliardais a débouché sur une arrivée rapide des forces de l’ordre, le caractère relativement isolé du Super U de Mandeure et une alarme sans doute moins efficiente ont conduit à un appel beaucoup plus tardif. Les gendarmes n’ont été avisés que sur les coups de 10 h. Un technicien en identification criminel est venu de Besançon pour tenter de collecter empreintes et indices. La similitude entre les deux casses devrait aboutir à une mise en commun des informations de la police et de la gendarmerie en vue de résoudre au plus vite l’énigme de ce qui apparaît comme le fait d’une équipe : le gang des 405

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/05/13/le-gang-des-405-frappe-deux-fois

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