« C’est elle qui m’avait volé ! Ce portable, c’est le mien », a affirmé ce ressortissant congolais habitué des prétoires.
Reste que la victime s’est vu délivrer quinze jours d’incapacité pour ses entorses aux cervicales et au poignet ainsi que ses diverses contusions consécutives aux coups (notamment derrière la tête et dans le dos) assénés par son agresseur.
Le prévenu ayant sollicité un délai pour pouvoir préparer sa défense, le procureur, les juges et jusqu’à l’avocat de la défense, M e Henriet, se sont accordés sur la nécessité de réaliser d’ici son procès une expertise psychiatrique de l’intéressé.
S’il a multiplié les affabulations lors de sa garde à vue (« je suis le petit-fils de Mohamed Ali, j’ai soixante-dix femmes et j’exerce dix professions), il poursuit dans le même registre à la barre du tribunal. « En fait, je suis Sicilien, de Palerme, propriétaire terrien, agriculteur si vous préférez… » Puis, lorsque le président Depoulon lui demande ce qu’il ferait s’il était remis en liberté : « J’irais chez moi, cité Viotte et je travaillerais. » Et où ? « Chez Caporal », lance-t-il. Et de joindre le geste à la parole en entreprenant de baisser son pantalon pour en montrer la marque. Avant d’être dissuadé à mi-hanches.
Effet retard tardif
Pour autant, les urgences psychiatriques qui l’ont examiné lors de sa garde à vue n’ont décelé « aucun état de crise ». Il est vrai que lundi, quelques jours avant les faits, son médecin lui avait administré par piqûre les cinq doses mensuelles destinées, comme il l’a expliqué lui-même, « à me calmer les nerfs ». L’effet retard aura manifestement été cette fois un peu trop tardif.Lin Lord Banda Bipara attend en prison sa prochaine comparution, le 10 prochain.
http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/07/22/recidiviste-des-sa-sortie-du-commissariat
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