mercredi 15 août 2012

Cambriolage: «Ouvre-moi ou je te bute!»

C'est l'été, beaucoup partent en vacances, laissant leur maison vide, cible des cambrioleurs. Mais cette nuit du 8 août, le pavillon de ce quartier résidentiel de Blagnac n'est pas vide. Le fils des propriétaires, partis en vacances, et sa compagne, s'y sont installés pour quelques jours.
Vers 1 h 30, la jeune femme est réveillée par des bruits de pas sur les gravillons de l'entrée. Elle remarque trois silhouettes. Son compagnon se lève aussitôt pour faire peur aux intrus, pendant que son amie compose le 17. En passant devant une fenêtre, un des hommes à l'extérieur, tambourine sur la vitre en hurlant : «Ouvre-moi ou je te bute, t'entends ? Je vais te buter !».
Les sirènes de police retentissent, «à peine cinq ou six minutes, après mon coup de fil», témoignera la victime. Deux des individus prennent la fuite, le troisième est introuvable.

«ils reviennent sur les lieux pour finir le travail»

Les premières constations font état d'une équipe bien rôdée : ouverture automatique du portail arrachée, câble téléphonique sectionné et projecteur extérieur mis hors tension, aucun doute, les intentions étaient là.
«Notez ce numéro, a dit un policier à la victime, car, en général, ils reviennent sur les lieux pour finir le travail». La patrouille de police quitte les lieux et, à peine quelques dizaines de minutes plus tard, le troisième larron, Christophe R., caché dans le jardin, resurgit. À nouveau, les mêmes menaces de mort sont lancées et le numéro d'urgence est aussitôt composé ! Les forces de l'ordre, toujours à proximité dans le quartier, l'ont rapidement maîtrisé et menotté Dans la voiture qui le mène au commissariat, Christophe R., réussit alors à détacher sa ceinture et assène un grand coup de pied dans le cou du conducteur qui manque de quitter la route.

Neuf grammes de cocaïne en deux jours

Placé en cellule avant son audition, et décidément très retord, il aurait tenté de manger sa couverture… Neuf grammes de cocaïne ingérés en deux jours pourraient expliquer cette excitation extrême.
À la barre du tribunal où il vient de comparaître, Christophe R. n'a pas justifié ses actes. Avec pas moins de 7 condamnations à son actif, dont certaines pour vol avec violence, il a été condamné à 12 mois de prison dont 6 avec sursis. Un jugement accueilli par un : «Ah ! dans 6 mois, je serai dehors !» Décidément.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/15/1419112-blagnac-cambriolage-ouvre-moi-ou-je-te-bute.html

Aucun commentaire: