ON en sait un peu plus sur deux rixes survenues cette semaine près de Reims, l'une à Saint-Masmes, l'autre à Fismes. Elles ont pour point commun une rivalité amoureuse suivie d'explications à coups d'arguments frappant qui ont fait un total de cinq blessés légers.
La première bagarre a éclaté mercredi en fin de journée à Fismes, sur les Promenades. L'enquête est toujours en cours mais il semble que l'origine du différend remonte à la fête patronale, lorsqu'un ou plusieurs jeunes de la commune auraient courtisé d'un peu trop près une nomade. L'entourage de celle-ci en aurait pris ombrage, ce qui expliquerait les retrouvailles musclées entre les deux camps, mercredi vers 19 heures sur les Promenades.
Un nomade a été blessé au visage par un jet de projectile, un adversaire a pris un coup de boule. Tout ce petit monde s'est ensuite dispersé sans attendre l'arrivée des gendarmes. Il s'est dit qu'une serpette avait été brandie lors de l'altercation, mais il s'agit d'une serpette fantôme : les investigations n'ont révélé aucun usage, ni même la présence d'arme blanche.
A Saint-Masmes en revanche, canton de Pontfaverger, l'utilisation d'un couteau et d'un sabre est attestée par l'enquête. Le déclencheur des hostilités est un habitant du village âgé de 32 ans qui s'est présenté ainsi armé, jeudi à 20 h 45, au domicile de la famille du nouvel ami de son ex, rue de la Romagne. Une liaison qu'il n'accepte pas, d'où cette visite rancunière qui a rapidement dégénéré.
Avec le sabre (heureusement de décoration), l'intrus a frappé le père à la hanche, lui occasionnant une estafilade. Son fils s'est interposé, ce qui lui a valu d'être éraflé à la cuisse par un coup de couteau, mais il a ensuite pris le dessus en neutralisant l'ex à coups de poing dans le visage…
Pompiers et gendarmes ont retrouvé l'agresseur en triste état, face tuméfiée et ensanglantée. Il a dû être évacué sur le CHU de Reims tandis qu'une deuxième ambulance prenait en charge le père et le fils.
Auditionné après avoir reçu des soins, l'ex s'est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel pour « violences avec arme ».
Aucune poursuite n'est diligentée à l'encontre du rival : les coups qu'il a portés sont analysés comme un acte de légitime défense.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/bagarres-amoureuses-a-coups-de-sabre-et-de-serpette-fantome
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