Un homme de 37 ans était porté disparu depuis juin dernier à Montreuil-sur-Ille, près de Rennes. En août, une voisine, alertée par une mauvaise odeur, a trouvé le corps.
Les gendarmes ont été informés le 20 juin. Charles Laurence, 37 ans, habitant rue de Hauteville à Montreuil-sur-Ille, n’a pas donné de nouvelles depuis plusieurs jours. Placé sous curatelle, le jeune homme vivait seul dans une maison. Il recevait parfois la visite de travailleurs sociaux et de personnes rencontrées dans des centres.
La sœur du disparu lui avait envoyé un billet de train pour qu’il vienne lui rendre visite, le 16 juin, à Cherbourg où elle réside. Le courrier était bien arrivé. Elle l’avait eu récemment au téléphone. Mais depuis quelques jours, il n’avait pas refait surface.
Enquête pour disparition inquiétante
Le parquet de Rennes prend l’affaire suffisamment au sérieux pour ouvrir une enquête pour disparition inquiétante. Les gendarmes fouillent la maison de Montreuil et trouvent la carte bleue du disparu dans les toilettes. Ses papiers sont découverts dans l’évier. À l’intérieur, pas de trace de lutte ou de bagarre. La porte est ouverte. L’hélicoptère survole le secteur. Deux chiens viennent à la rescousse. En vain.
Les proches reconnaissent les vêtements
Pendant des semaines, la brigade des recherches de la gendarmerie de Montfort-sur-Meu va passer l’emploi du temps et les fréquentations de Charles Laurence au peigne fin. Les gendarmes ne détectent rien de suspect. Mais ils ne trouvent pas davantage trace de l’habitant de la maison. Le mystère demeure.
Le 1er août, coup de fil à la gendarmerie. La voisine est dérangée depuis quelques jours par une puanteur, émanant d’une haie, située en contrebas du terrain de Montreuil. Les gendarmes s’y rendent et trouvent un corps en décomposition. S’agit-il de Richard Laurence ? Les proches reconnaissent les vêtements qu’il portait les derniers temps avant sa disparition.
Autopsie impossible
L’autopsie est impossible, trop de temps est passé. À défaut, le cadavre est passé au scanner. Aucune trace de violence n’est décelée. La personne n’est pas formellement identifiable. Les enquêteurs veulent en avoir le cœur net et demandent une expertise génétique. Les résultats devraient arriver en fin de semaine, l’affaire n’étant pas considérée comme urgente.
Les gendarmes sont persuadés que le jeune homme a dû faire un malaise et est tombé dans la haie où personne ne l’a retrouvé. Il aurait essayé de remonter mais il n’en aurait pas eu la force. Il est mort là, seul, à l’abri des regards.
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