Ce n'est plus qu'une question de temps. Serge Charnay, père
divorcé retranché depuis trois jours dans une grue à Nantes
pour réclamer le rétablissement de son droit de visite sur son fils, a fait
savoir lundi qu'il redescendrait de la grue après la réunion prévue cette
après-midi à 15 heures entre des associations de défense des droits des pères et
les ministres de la Justice et de la Famille. Il va redescendre "sauf si
vraiment il y avait des imprévus pour d'autres raisons", a-t-il précisé à l'afp.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, était lui-même intervenu dimanche après-midi, demandant à deux de ses ministres, Christine Taubira (Justice) et Dominique Bertinotti (Famille), de recevoir cette semaine "l'association SOS Papa (ndlr: qui compte 16.000 adhérents) et d'autres associations de défense des droits des pères".
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, était lui-même intervenu dimanche après-midi, demandant à deux de ses ministres, Christine Taubira (Justice) et Dominique Bertinotti (Famille), de recevoir cette semaine "l'association SOS Papa (ndlr: qui compte 16.000 adhérents) et d'autres associations de défense des droits des pères".
"Je ne regrette absolument pas"
"Je vais revenir dans un processus normal", a également assuré
à l'AFP M. Charnay, après une troisième nuit passée dans une grue géante située
dans les anciens chantiers navals de la ville, en haut de laquelle il a tagué
"sauver les enfants de la justice". Il a indiqué qu'il souhaitait à l'avenir
"prendre contact" avec son avocat, "étudier les propositions de logement et
aussi juridiques qui m'ont été faites", tout en soulignant qu'il se méfiait "du
fonctionnement de l'enceinte judiciaire et des magistrats". Les policiers
"m'ont monté de l'eau à boire hier et je vais tester leurs intentions en leur
demandant à manger aujourd'hui", a-t-il affirmé. "Je ne regrette absolument pas"
d'avoir emmené mon fils "l'année dernière deux mois en Ardèche, car sinon je ne
l'aurais pas vu", a-t-il encore expliqué à l'AFP.
Dans un communiqué adressé à l'AFP dimanche, révélant une série d'éléments graves attribués au père, l'avocate de la mère de l'enfant, né en 2006, avait fait état de deux soustractions d'enfant -l'une de 15 jours en 2010 et une seconde de deux mois et demi en 2011- ainsi que de propos menaçants de Serge Charnay à l'égard de la mère de son fils. Selon elle, à la suite de ces soustractions, "la cour d'appel de Rennes a suspendu le droit d'accueil du père". Le préfet de Loire-Atlantique, Christian Galliard de Lavernée, avait également renouvelé dimanche la proposition des autorités permettant au père de déposer lundi matin "une requête expresse au tribunal pour réexaminer sa situation". "Un avocat sera à sa disposition au tribunal", avait assuré le préfet. (Lire : la balle dans le camp du père après les propositions des autorités).
Dans un communiqué adressé à l'AFP dimanche, révélant une série d'éléments graves attribués au père, l'avocate de la mère de l'enfant, né en 2006, avait fait état de deux soustractions d'enfant -l'une de 15 jours en 2010 et une seconde de deux mois et demi en 2011- ainsi que de propos menaçants de Serge Charnay à l'égard de la mère de son fils. Selon elle, à la suite de ces soustractions, "la cour d'appel de Rennes a suspendu le droit d'accueil du père". Le préfet de Loire-Atlantique, Christian Galliard de Lavernée, avait également renouvelé dimanche la proposition des autorités permettant au père de déposer lundi matin "une requête expresse au tribunal pour réexaminer sa situation". "Un avocat sera à sa disposition au tribunal", avait assuré le préfet. (Lire : la balle dans le camp du père après les propositions des autorités).
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