Findus, qui a perdu un million d’euros en deux semaines, se bat aujourd’hui pour défendre son image et son activité. « Nous avons fait le choix de donner l’alerte, mais en raison de l’emballement médiatique, nous nous sommes retrouvés dans la posture de l’accusé alors que nous avions démasqué la fraude. » regrette le PDG de Findus France.
Tout bascule le 30 Janvier dernier. Ce qui n’était alors qu’une affaire d’Etat britannique, avec Tesco et Burger King comme premières victimes, franchit les frontières. Par précaution, Findus UK a fait procéder à des tests ADN sur ses produits. Les résultats positifs, tombés quelques jours plus tard, sonnent comme un coup de tonnerre.
Findus France décide alors de prendre les choses en main. Comigel avec qui il travaille depuis 2005 est convoqué. Grâce à la traçabilité des lots, il remonte à son sous-traitant Spanghero, avec à la clé un test-surprise et un interrogatoire effectués le vendredi 1er Février. Dès la troisième question, ils reconnaissent l’origine roumaine de la viande.
Le 4 Février, Findus donne l’alerte aux autorités sanitaires et lance des tests ADN sur ses produits, qui s’avère positif. Il les retire de la vente le 8 Février, en informant ses consommateurs.« Est-ce que c’est celui qui est transparent qui doit payer ?, s’interroge le PDG. D’autres auraient peut-être étouffé l’affaire. »
L’entreprise veut aujourd’hui se défendre, au nom de son avenir. Pour redorer son image, Findus lancera demain une campagne de pub pour annoncer ses engagements : des tests ADN sur tous ses produits, la reprise en main de sa filière de production bovine ainsi que des audits indépendants.
SOURCE : Le Figaro
VIANDE DE CHEVAL : COMMENT FINDUS A DEMASQUE LA FRAUDE
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