jeudi 18 avril 2013

Albi. Descente de police : trois incarcérations pour trafic de stupéfiants

À la suite de la descente de police effectuée sur commission rogatoire de la juge d'instruction Françoise Allien, lundi matin dans le quartier Lapanouse à Albi et dans la périphérie de la ville (lire les éditions de mardi et d'hier), neuf personnes (deux à Marssac, 5 à Lapanouse et 2 à la Négroulière) ont été dans un premier temps placées en garde à vue. Lundi, deux d'entre elles dont une mère de famille ont été laissées libres ainsi qu'un mineur placé dans un foyer d'accueil. Mardi et hier les autres gardés à vue ont été présentés à la juge : trois hommes dont deux frères ont été mis en examen et incarcérés dans des maisons d'arrêt de la région, une femme et un homme sont placés sous contrôle judiciaire. Tous sont résidants à Albi dans le quartier de Lapanouse, et à Marssac pour la femme. Les chefs d'inculpation portent sur un trafic de stupéfiants et de non justificatif de ressources. En effet, lors des perquisitions, près de 1,5 kg de cannabis, une vingtaine de grammes de cocaïne, 12 000 € en petites coupures ont été saisis ainsi qu'une voiture berline de marque allemande et quatre scooters.

Paix sociale

Au-delà de cette importante saisie «c'est tout un quartier qui va retrouver le calme» souligne le commandant Marc Briane, patron de la Brigade de sûreté urbaine (BSU), s'exprimant sous couvert du procureur de la République. Il ajoute «Cette intervention, dénouement d'une enquête entamée depuis le début de l'année, met fin aux agissements d'une bande qui s'était peu à peu accaparée le quartier et plusieurs cages d'escaliers, allant jusqu'à molester une dame âgée de 90 ans, crever les pneus des véhicules des commerçants et agresser les jeunes de la maison des Compagnons. Nous espérons à présent que la paix sociale et la tranquillité seront rétablies».
Si l'opération de lundi a mobilisé une soixantaine de policiers Albigeois et Toulousains, des maîtres-chiens de la police et la gendarmerie le travail d'enquête réalisé en amont pas les policiers de la BAC, de la BSU et de la brigade financière et du groupe des stupéfiants a porté ses fruits.
Au départ c'est un renseignement anonyme visant un restaurant kebab du centre-ville qui a déclenché l'affaire. Ces arrestations ne marquent pas pour autant la fin de l'affaire. L'enquête continue avec de nouvelles investigations en cours.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/18/1608604-albi-trafic-de-stupefiants-trois-incarcerations.html

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