La secrétaire de mairie se servait dans la caisse

La secrétaire de mairie de Louvois et de Bisseuil a avoué hier avoir effectué divers achats grâce aux mandats et bons d'achats qu'elle détournait des deux collectivités.
UNE femme de 43 ans, originaire de Germaine a reconnu être l'auteur d'une escroquerie au préjudice des mairies de Louvois et de Bisseuil dont elle a été la secrétaire. Elle a été entendue, hier matin, sans placement en garde-à-vue, dans les locaux de la gendarmerie de Dizy.
Les investigations menées par les gendarmes laissent apparaître des faits qui se seraient déroulés entre le 1er décembre 2012 et le 26 mars 2013. La secrétaire de mairie aurait usé de plusieurs stratagèmes pour détourner l'argent public à son profit.
Elle aurait dans un premier temps établi des mandats dont elle se serait servie pour acheter du matériel informatique, entre autre un ordinateur ainsi que des vêtements. L'enquête permettra sans doute de préciser le montant du préjudice mais il semblerait qu'il atteigne déjà le montant de 800 €.
Concernant les seconds faits qui lui sont reprochés, le préjudice reste encore flou.
Toujours est-il que la Germinoise aurait détourné des bons d'achats pour acheter à nouveau, un ordinateur mais également pour remplir sa cuve de fioul.
C'est à la faveur d'un contrôle des comptes d'une des deux mairies, que le pot aux roses a été découvert.
Pas de détournement à la mairie de Cuchery
Les mairies de Louvois et Bisseuil, alertés des faits ont décidé de porter plainte contre la secrétaire. C'est également le cas de l'enseigne Leclerc chez qui la dame avait acheté l'un des deux ordinateurs et dont le chèque était retourné impayé après l'opposition de la mairie victime.
Les enquêteurs se sont alors intéressés à une troisième mairie, celle de Cuchery dont la quadragénaire était également secrétaire. Il semblerait qu'aucun détournement ne lui soit imputé à Cuchery.
À l'issue de leur enquête, les militaires ont décidé hier matin, d'entendre la Germinoise sur ces faits. Cette dernière n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits.
Inconnue des services de gendarmerie, elle a expliqué avoir agi en raison de problèmes financiers avant d'être pris dans un engrenage.
Pour des faits d'abus de confiance et d'escroquerie, la secrétaire de mairie encourt la peine maximum de 3 ans de prison et 75 000 € d'amende.

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