Bayonne : une jeune fille tombe du deuxième étage

Au milieu de la nuit de jeudi à vendredi, un grave accident s’est produit dans la rue des Tonneliers, à Bayonne. Vers 3 h 45, une jeune fille de 20 ans est tombée du deuxième étage d’un immeuble. Une chute qui a failli lui être fatale.
D’après les premières constatations, cette habitante du Petit Bayonne serait tombée après s’être approchée du balcon, suite à une dispute avec son petit ami. Malheureusement pour elle, elle est ensuite passée par-dessus la balustrade. A priori, il s’agit d’un accident, même si la police a ouvert une enquête par mesure de précaution.

Dans ce quartier, un tel drame n’étonne guère. Les commerçants de la rue semblent unanimes : « Ici, il y a souvent du bruit, dit l’un. Ça gueule régulièrement, la musique passe à fond. Il peut tout se passer. » Un second pilier du Petit Bayonne s’approche : « Il faut dire ce qui est, il y a beaucoup de cas sociaux ici ». Pour l’heure, précisons que rien ne confirme ces dires laissant supposer que l’accident serait lié à un différend sur fond de misère sociale.
Tandis que le pronostic vital de la victime semblait incertain hier, dans la matinée, les jours de la jeune femme ne seraient désormais plus en danger. Il apparaît néanmoins que cette habitante du Petit Bayonne souffre de multiples traumatismes, notamment au crâne.
Dans un restaurant du quartier, deux jeunes gens ont assisté à la scène : « On dormait juste au-dessus de l’appartement où la chute s’est produite. Un peu avant 4 heures, on a entendu des cris. Un homme hurlait : ‘‘ Putain, appelez les secours’’. Sur le sol, la tête de la fille baignait dans une marre de sang. Et apparemment, quelqu’un est arrivé pour expliquer que le canal rachidien était touché ».
Alertés par le voisinage, les sapeurs-pompiers ont immédiatement pratiqué les premiers soins sur la victime. Peu de témoins ont assisté à cette scène, compte tenu de l’heure tardive des faits. Or dans le Petit Bayonne, les interrogations vont bon train.
Quelles que soient les circonstances du drame, la question des balcons revient notamment sur le tapis. Car dans ce quartier, les rambardes de nombreux appartements s’avèrent particulièrement dangereuses si l’on s’avance imprudemment. « Elles sont trop basses, ou situées derrière une marche qui vous oblige à vous rapprocher du vide, si vous montez dessus », explique un habitant du secteur.
Balcons dangereux, imprudence, agitation excessive… Pour le moment, les circonstances du drame doivent encore être éclaircies, malgré une prédilection pour la thèse de l’accident.

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