jeudi 8 août 2013

Tuberculose. Alerte pour l’entourage d’une lycéenne rennaise

Elle étudiait dans un lycée de Rennes. Les autorités sanitaires se réunissent ce jeudi pour fixer le nombre d’élèves et d’enseignants à contacter pour un dépistage. Au beau milieu des vacances !
Le 25 juillet, un cas de tuberculose a été détecté chez une jeune fille de 18 ans, inscrite cette année dans l’une des Terminales ES du lycée Émile-Zola à Rennes. La lycéenne sentait une gêne aux poumons et n’arrivait pas à se débarrasser de sa toux. L’examen, réalisé au centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes, a révélé la maladie. L’hôpital, comme l’exige la procédure, a immédiatement alerté l’Agence régionale de santé (ARS).
Chaque département organise le dispositif d’alerte. En Ille-et-Vilaine, le Centre de lutte antituberculose (Clat) se charge de joindre les personnes susceptibles d’avoir été contaminées, par l’intermédiaire des médecins généralistes. Les praticiens convoquent alors leurs patients. Le Clat se réunit aujourd’hui à Rennes pour définir le périmètre des gens qui ont été en contact avec la malade. L’hôpital a été prévenu.
Sur Facebook
Les 35 élèves qui étaient dans sa classe seront certainement appelés, ainsi que les dix professeurs, et les amis proches. « Elle a pu tousser et contaminer du monde, analyse le Dr Pierre Guillaumot, de l’ARS Bretagne. Mais nous sommes en plein mois d’août. Les jeunes et les enseignants sont disséminés en France ou à l’étranger pendant les vacances. En plus, c’est une classe de terminale qui ne retourne pas au lycée en septembre. »
Le dépistage de la maladie comporte trois parties : une radio des poumons, un examen clinique et une injection intradermoréactive (IDR). Les traitements sont lourds, mais amènent à une guérison complète. La plupart des soins ont lieu durant le premier mois, mais le patient est suivi pendant un an. « Plus le cas est détecté tôt, plus le patient s’en débarrasse vite », précise le Dr Guillaumot.
La lycéenne touchée par la tuberculose n’a pas attendu la réunion du Clat pour alerter ses camarades. Début août, elle les a informés sur sa page Facebook. Des jeunes ont déjà pris rendez-vous avec leur généraliste.
 

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