Lucie Assouline est décédée le 1er janvier 2009, après avoir annoncé qu’elle mettait « définitivement » fin à leur liaison. Une relation compliquée, mêlée de ruptures et de réconciliations.
Lucie était revenue à Dormans pour s’expliquer avec son compagnon, Lionel Vast, un homme décrit comme « impulsif » et « instable ». Il n’a pas supporté. Il s’est saisi d’une arme de chasse et a tiré à trois reprises dans la maison.
Il recharge l’arme et vient l’achever
Lucie s’est enfuie. Elle a tenté de se cacher derrière des voitures. Blessée au cou, elle a eu le temps de parcourir une dizaine de mètres, avant de s’écrouler sur le trottoir, le poumon droit perforé. « Je l’ai retournée tout doucement. Je l’ai embrassée… et je lui ai dit « On va partir ensemble mon cœur »… Je n’avais plus de balles. » Lionel Vast l’a reconnu lundi, il est retourné dans la maison pour recharger son arme, puis est revenu l’achever d’une balle dans la poitrine.Le cœur de Lucie a explosé… La première balle, elle, n’était pas mortelle. Lionel Vast a alors retourné l’arme contre lui, se blessant grièvement à l’épaule. Un acte « théâtral » pour la famille de la victime. Tout comme les remords de l’accusé…
« J’ai tué celle que j’aimais le plus au monde… Je regrette tellement ce jour-là ». Pour le meurtre de Lucie Assouline, Lionel Vast, qui a toujours reconnu les faits, encourt 30 ans de réclusion criminelle. Il sera fixé sur son sort dans la soirée.
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