Le procureur de la République d’Albi, Claude Dérens, avait requis aussi la mise en détention des quatre mineurs, dont certains très proches de la majorité. Il n’a pas été suivi sur ce point. Lors de la comparution de trois mineurs, le juge de la liberté et la détention (JLD) s’est limité à les placer sous contrôle judiciaire sévère, peut-être parce qu’ils sont primodélinquants. Un quatrième mineur a été placé sous contrôle judiciaire directement par le juge d’instruction, sans passer par le JLD. «Lors de leur audition, ils ont été mis en garde de façon extrêmement précise, sur le fait qu’une réitération ou une violation du contrôle judiciaire les conduirait directement en prison eux aussi», avertit le procureur.
On leur impute 29 véhicules brûlés, 22 directement et sept par propagation, dans le quartier Lapanouse-Saint-Martin-Jarlard.
Ils nient malgré les charges
Tous nient les faits, réfutant en bloc les accusations portées contre eux, malgré les charges qui pèsent sur eux.Commise entre le 14 juillet et le 9 septembre 2013, cette série de feux de voitures avait fortement ému l’opinion publique albigeoise. L’exaspération des habitants avait entraîné une réunion publique, avec les représentants de la ville et de la police.
Le 18 septembre, le procureur avait ouvert une information judiciaire. «Dans le cadre de cette instruction, de multiples investigations ont été menées. Ces investigations et des auditions sous couvert d’anonymat ont permis de faire avancer considérablement l’enquête», indique le procureur. Les cinq jeunes ont été placés en garde-à-vue jeudi au commissariat d’Albi, garde-à-vue que le juge d’instruction a fait prolonger jusqu’à leur déferrement hier.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/19/1734360-albi-cinq-jeunes-mis-examen-apres-29-feux-voitures.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire