Kévin Capellot comparait depuis ce jeudi matin devant les assisses du Gers. L'homme de 23 ans est accusé de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, à l'encontre de Bernard Zamparutti. Le 10 août 2011 à 7 h 30, à Auch, au quartier des Tuileries, entre La Hourre et le Garros, Bernard Zamparutti, un charpentier de 53 ans, était retrouvé mort, le corps dissimulé derrière un conteneur à ordures.
Le rapport d’autopsie soulignait la « multiplicité » des coups portés au visage. Le document concluait à une mort provoquée par un hématome sous-dural provoqué par des coups au visage. L’enquête s’orientait rapidement vers la piste familiale et le neveu de Bernard Zamparutti était interpellé. Un témoin affirmait l’avoir vu lors d’une dispute avec son oncle cette nuit-là.
Le jeune homme a écumé la prison dès l'adolescence, les séjours en hôpital psychiatrique, les centres de rééducation. Il nie être le responsable de la mort de Bernard Zamparutti. L'accusé tient parfois des propos difficiles à comprendre et réclame l'asile politique. Le président du tribunal se montre très prudent dans ses questions, conscient que le "clash" peut très vite arriver.
L'audience a repris à 14 heures. Après la forte tension lors de l'audition du grand-père de l'accusé, ce jeudi matin, d'autres membres de sa famille sont appelés à la barre. L'ancien compagnon de la mère de Kevin Capellot le décrit comme "un petit garçon comme les autres, malgré quelques difficultés".
http://www.sudouest.fr/2013/10/03/assises-du-gers-l-accuse-nie-etre-responsable-de-la-mort-du-charpentier-1187965-2277.php
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