La foudre a dû tomber vers une heure du matin dans la nuit de vendredi à samedi. L'heure à laquelle Michel et Marie-Christine Blanchard, agriculteurs au Petit Landreau sur la commune de Saint-Hilaire, ont été réveillés en sursaut.
"Le coup de tonnerre a été très bref et très fort", raconte le couple. Quand on a voulu allumer, il n'y avait plus de courant. On s'est levé, pris une lampe de poche et on a vu que le compteur avait disjoncté. On a remis le courant. L'orage était passé. Il n'y avait rien d'anormal. On s'est recouchés."
Au petit matin de samedi, au moment de la traite, ils ont vite compris. Le long du mur de la stabullation libre, une de leurs vaches, une Prim'Holstein, gisait, morte. Du sang sortait à l'arrière-train.
Au-dessus d'elle, le mur en parpaings, ciment et pierres du pays, a explosé sur une cinquantaine de centimètres et s'est fendu jusqu'au sol. Plusieurs plaques d'Everite qui recouvrent le bâtiment sont fendues.
"C'est difficile de comprendre le phénomène, avouent Michel et Marie-Christine Blanchard. Le bâtiment qui fait quarante mètres de long a été monté en parpaing et avec une charpente en bois." Le cheptel est d'une cinquantaine de vaches laitières.
Seule consolation, l'épaisse litère de paille fraîche n'a pas pris feu : "Sinon, les bêtes se seraient affolées et auraient pu périr. Et c'est la ferme qui aurait été menacée pendant que nous dormions."
Un tel animal en pleine production vaut environ 1500 euros et produit une trentaine de kilogrammes de lait par jour. "On attend notre assureur avec impatience. Il s'agit d'un accident indépendant de notre ressort".
Une inquiétude bien légitime, d'autant qu'une deuxième vache a l'air "sonnée", vivante, mais totalement désorientée, avec des mouvements très lents. Le vétérinaire pourra peut-être dire si elle peut être sauvée ou non.
http://www.sudouest.fr/2013/10/26/barbezieux-16-une-vache-foudroyee-dans-son-etable-pendant-la-nuit-1211734-1092.php
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