Mais la marmite a déjà explosé. Très en colère, Anaïs Giroux, Katia Paquier, Julien Laudoueineix et Vincent Rouillé se sont mobilisés hier, devant le restaurant, pour revendiquer leurs droits et sensibiliser l’opinion publique.
«Notre gérant Martial Guiette ne nous donne plus le moindre signe de vie. Il ne répond pas à nos appels. Il nous doit nos salaires de septembre, octobre et bientôt novembre ainsi que les documents administratifs relatifs à notre activité», lance Julien Laudoueineix. «Je suis en pleine dépression nerveuse. Plusieurs d’entre nous sont obligés de faire appel aux structures caritatives de la ville pour manger à notre faim», tempête Katia Paquier.
Les questions clés
Soutenus par les propriétaires des murs, les salariés se heurtent à un autre mur d’incohérences et de questions sans réponses : «Au début, le gérant nous a demandé un relevé d’identité bancaire pour virer nos salaires, mais nous étions payés un peu par chèque et le reste en espèces. Pour le mois de juillet j’ai obtenu un chèque de 450 € et des espèces sans reçu. Pourquoi ?», questionne Katia Paquier. «Moi, je n’ai tout simplement jamais eu de contrat de travail. Pourquoi ?», demande à son tour Anaïs Giroux. «Sur mon contrat, il apparaît clairement que Martial Guiette est le gérant. Pourquoi n’assume-t-il pas ses responsabilités ?», s’interroge Vincent Rouillé.Ces employés en CDI, auxquels il faut ajouter le nom de Franck Lequerre, absent hier, ne sont pas officiellement licenciés. Cette situation figée les empêche de reprendre un peu d’air dans la vie. Le syndicat FO les recevra jeudi. Car devant le mutisme de leur gérant fantôme, eux ont décidé de se battre… pour gagner.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/03/1744897-cahors-conflit-bouillant-au-restaurant.html
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