Des doutes planent quant à l’utilisation de l’arme : le couteau n’est pas retrouvé, la victime a jeté un cadre en verre à terre et il s’est brisé. «Cela pourrait expliquer les blessures au pied», s’interroge le président. Cet agent de sécurité de formation n’a aucune mention au casier judiciaire. Pourtant, la procureure Bouisset souligne : «Il est placé sous contrôle judiciaire en attendant de comparaître pour d’autres affaires de violences avant la fin de l’année».
Prison ferme requise
L’avocate de la jeune femme, Me Élodie Bayer affirme : «Comment aurait-elle pu s’infliger ses blessures en marchant sur le verre alors que le médecin atteste qu’il y a eu une action de trancher». La procureure insiste : «Je vous mets au défi de trouver dans ce dossier un élément matériel qui ne soit pas conforme à la déclaration de Madame». Et de requérir deux ans de prison dont un an assorti d’un sursis mise à l’épreuve. Elle demande que le prévenu soit conduit en détention pour le reste de la peine. Son avocat, Me Marie-Léa Boukoulou rappelle le contexte dans lequel vit le couple et réfute totalement l’utilisation d’un couteau. Elle demande «une condamnation juste pour la bagarre». Le tribunal, en définitive, a retenu la thèse du couteau et a condamné le prévenu à dix-huit mois de prison dont un an assorti du sursis mise à l’épreuve. Il n’a pas délivré de mandat de dépôt. Assni est donc ressorti libre.http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/04/1745003-des-coups-de-couteau-dans-les-pieds-de-sa-compagne.html
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