samedi 30 novembre 2013

Pradines. La colère d'une mère contre l'école

L’école élémentaire Jean- Moulin de Pradines est au centre d’une polémique qui concerne l’encadrement de deux fillettes de 6 et 7 ans.
Encadrement non assuré, peu après 12 heures, comme la mère d’une de ces deux élèves l’aurait souhaité, le vendredi 22 novembre.
«Ce jour, j’avais un rendez-vous au centre auto Leclerc à Pradines pour une vidange sur mon automobile. Le rendez-vous a duré plus tard que prévu», indique Samira Azennoud.
La jeune maman prend donc le soin d’alerter l’école pour préciser qu’elle arrivera en retard.
Cette mère a l’habitude de récupérer sa fille et sa nièce chaque jour à 12 heures «afin de déjeuner à la maison», précise-t-elle. «Or, l’école n’a pas tenu compte de ma demande. Je souhaitais que les filles m’attendent à l’intérieur. Elles ont été laissées sur le trottoir devant le portail fermé à clé», s’insurge-t-elle. «Je comprends les obligations et les contraintes du personnel d’enseignement et d’encadrement, mais pourquoi avoir laissé ma fille et ma nièce dehors alors qu’elles pouvaient patienter dans l’enceinte de l’établissement ?», questionne-t-elle. «Je n’ai pas l’impression que les encadrants se rendent compte des dégâts que cela aurait pu provoquer : accident routier, enlèvement, agression…», poursuit cette mère en colère.

L'école se défend

Contactée par nos soins, la directrice de l’établissement ne pouvait nous répondre, à juste titre. «Elle est absente pour raison médicale. Je réponds au nom de la direction», déclare une enseignante qui justifie complètement la décision prise le vendredi 22 novembre.
«J’étais également présente dans l’établissement ce jour-là. L’école a respecté la réglementation en vigueur. Il faut savoir que la garde doit être assurée en maternelle, mais elle n’est pas du tout obligatoire en élémentaire. Le service scolaire du matin s’achève à midi. La maîtresse s’est attardée tout de même plus de 10 minutes après sa classe, mais elle a dû, elle aussi, récupérer ses propres enfants. D’autre part, nous avons proposé à cette mère de faire déjeuner les deux fillettes à la cantine. Elle a refusé notre proposition», souligne l’enseignante.
La maman, quant à elle, ne décolère pas. Elle a alerté la mairie de Pradines et le rectorat.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/30/1764190-pradines-la-colere-d-une-mere.html

Aucun commentaire: