L’émotion est forte depuis la nouvelle du décès d’Annie Gallet, 56 ans. Les faits ont probablement été commis entre 6 et 8 heures, alors que la victime était descendue nourrir ses canards et s’apprêtait à se rendre à son travail, au sein de l’association médico-sociale Anne-Morgan à Soissons.
Patrick Wallois, 58 ans, son ex-concubin, s’est rendu chez elle ; là même où il habitait il y a encore quelque temps. Mais suite à des faits de violences conjugales à l’encontre de Mme Gallet, il avait interdiction de l’approcher.
Supportant mal la séparation et sans doute pris d’un excès de colère, il s’est caché dans le garage. C’est en tout cas dans cette partie de la maison que le corps sans vie d’Annie Gallet sera retrouvé. La quinquagénaire a été tuée d’une balle de fusil de chasse en plein visage.
Patrick Wallois s’est ensuite rendu dans la chambre conjugale, s’est tiré une balle du même fusil dans la poitrine, et est tombé, allongé, sur le lit.
« Les conclusions de l’autopsie sont claires », indique Bérangère Sénéchal, substitut du procureur en charge du dossier. Le meurtre et le suicide ne font aucun doute. Si une enquête est en cours comme le veut la procédure, il n’y aura pas d’information judiciaire dans la mesure où l’auteur est décédé.
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