samedi 28 décembre 2013

Suicide d'un gendarme à Bayonne : l'association des gendarmes citoyens dénonce " la pression du résultat"

Le parquet de Bayonne a été saisi d'une enquête suite au décès, vendredi 27 décembre, d'un gendarme de l'escadron 24/2 dans l'enceinte de la caserne Maracq. Le geste perpétré avec son arme avait, vraisemblablement, une justification privée.
Ce samedi, l'association des gendarmes citoyens réagit via un communiqué et éclaire les circonstances de cet acte : "L'adjudant d'escadron du 24/2 de Bayonne s'est isolé dans une voiture pour mettre fin à ses jours avec son arme de service."
Le président de l'association, Christian Contini explique : " On demande de plus en plus aux Forces de l'ordre. On nous demande qu'il y ait moins de cambriolages, de plus en plus de procès-verbaux sur les routes. Il y a un moment où les nerfs craquent car les gens sont sous pression. Je ne connaissais pas personnellement l'adjudant, mais un ami le connaissait personnellement. Il était père de deux enfants de 19 et 20 ans. C'était un très bon élément qui vivait par et pour son travail. Aujourd'hui, il y a une certitude, c'est qu'on nous en demande toujours plus mais il faut les moyens humains et matériels pour que cela suive."
Sur la page Facebook de l'association des gendarmes citoyens, plus de 170 commentaires et messages de soutiens ont été postés depuis l'annonce du décès.
Via son communiqué, l'association espère aussi attirer l'attention sur "la pression que nous avons, et je parle des Forces de l'ordre en général. La dépression est à prendre en compte. Il faudrait créer des cellules d'écoute, ou un numéro vert ", propose le président.

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