Un pavillon soufflé par une explosion criminelle à Aix-en-Provence

De ce pavillon situé chemin de la Rose, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), il ne reste plus grand chose. Le toit est à moitié effondré, les murs calcinés, et à terme, le bâtiment qui comptait quatre appartements devra vraisemblablement être rasé.
Il a été détruit mercredi en début d’après-midi par l’explosion d’une bouteille de gaz, elle-même due à un incendie, «sans aucun doute d’origine criminelle», souffle une source proche du dossier.

 

Fort heureusement, à ce moment là, aucun des occupants des logements ne s’y trouvait. Sur place, les hommes de la police judiciaire de Marseille, saisis par le parquet d’Aix-en-Provence, ont retrouvé une masse, qui a visiblement été utilisée pour casser une fenêtre, par laquelle ont été déversés des hydrocarbures.

De nombreux prélèvements ont été réalisés par les hommes de la police technique et scientifique. L’habitation appartient à une bijoutière originaire de Marseille, qui occupait de temps à autre l’un des appartements. Selon ses premières déclarations, elle n’aurait jamais fait l’objet d’aucune menace, ni été en conflit avec des individus susceptibles de perpétrer de tels actes.

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