Marcq-en-Barœul: l’octogénaire retrouvée morte le jour de son expulsion

Ce jeudi en fin de matinée, les policiers marcquois, accompagnés d’un huissier, se rendent dans une maisonnette de la rue Gabriel-Péri, à Marcq-en-Barœul. Au départ, il s’agit d’une procédure d’expulsion assez classique...
L’occupante des lieux, une femme de 80 ans, ne paye pas ses loyers depuis une dizaine d’années. La mairie lui avait déjà proposé un autre logement, mais elle avait toujours refusé.

L’octogénaire retrouvée morte

Ce jeudi, les policiers se trouvent obligés de défoncer la porte d’entrée de la maisonnette insalubre et vermoulue, squattée par des pigeons. À l’intérieur, ils retrouvent l’octogénaire, décédée, dans sa chambre, au premier étage de l’habitation. Cela faisait une dizaine de jours que ses voisins ne l’avaient aperçue.
Le drame aurait pu se terminer là. Mais durant l’intervention, un policier marcquois, âgé de 34 ans, passe à travers le vieux plancher, en haut de l’escalier. Il chute d’environ 3 mètres, du 1er étage à la cave. Il atterrit dans une flaque d’eau sale. Les pompiers de Marcq-en-Barœul interviennent. Le policier, souffrant de douleurs à une épaule et dans le dos, est transporté en déchocage au CHR de Lille. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Les pompiers évitent alors d’entrer pour ne pas passer à travers le sol. Ils emploient leur bras élévateur pour prendre en charge le corps de la femme, confié aux pompes funèbres. Sur place, de nombreux badauds observaient la scène. Une enquête de police a été lancée, afin de déterminer les causes du décès.

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