Un parcours du combattant
Me Élisabeth Toujas, conseil du père, rappelle que ce dossier relève du «parcours du combattant. On est passé par toutes les étapes jusqu’à la condamnation à 1 an. Depuis, elle a remis son enfant à deux reprises et cela se passe bien. Le papa doit la prendre pour la première fois la moitié des vacances scolaires». Me Toujas indique qu’elle n’est pas opposée à un ajournement de peine s’il n’y a pas de nouvelles difficultés de représentation de l’enfant. L’avocate de la maman plaide la relaxe pour les faits du 6 et du 29 décembre. «Le 6 décembre, il va récupérer son enfant à l’école. Elle n’y est pas car elle est malade. Un parent intelligent serait allé la récupérer chez elle. Lui, il, porte plainte directement. Le 29 décembre, soit un dimanche à midi, en pleines vacances scolaires, il veut récupérer son enfant. Or, depuis la veille, comme il ne s’est pas présenté, il est censé avoir renoncé à son droit de visite». Me Chaumont explique que l’on se trouve face à «deux parents, responsables de prises de décisions impromptues et pas dans la sagesse». Le tribunal a prononcé un ajournement de la peine au 26 juin. «Attention, aucun incident ne doit se produire jusqu’à cette date», prévient la présidente. La maman doit verser par ailleurs 800 € de dommages et intérêts au papa.http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=21010&WS=291720_2501986&WA=3966
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