Deux caillassages en deux jours et une exaspération qui monte. La ligne de bus n° 8 de Tisséo a été la cible de jets de projectiles mardi soir, vers 20 h 45, au niveau de la place des Pradettes à Toulouse. Comme la veille plusieurs personnes se sont «amusées» à jeter des pierres sur le bus. Cette fois, une vitre située sur le côté du véhicule a été étoilée.
Hier, Olivier Poitrenaud, le directeur général de Tisséo, a confirmé l’événement. «Nous avons mobilisé nos services de prévention, a-t-il expliqué. Des équipes patrouillent et nous sommes en relation étroite avec les services de police.»
Une quinzaine d’usagers se trouvaient mardi dans le bus caillassé. Il n’y a pas eu de blessés. «La ligne a dû être interrompue et deux services ont été annulés. Ce type de faits arrive de temps en temps. Ils sont dus à des personnes désœuvrées, notamment en période de vacances scolaires.»
Pour Franck Delpérier, du syndicat SUD, «il est indispensable que la prévention intervienne afin de sécuriser les lieux. À chaque fois, les faits se produisent à la même heure. On doit pouvoir s’organiser pour retrouver leurs auteurs.»
Les chauffeurs de bus toulousains sont régulièrement la cible de caillasseurs. «Quand ça arrive, ça surprend, témoigne l’un d’entre eux. On entend un grand boum et on se demande ce qui se passe. On pense d’abord à une explosion. Quand la vitre du conducteur est visée, c’est impressionnant. On peut recevoir un éclat de verre. Ceux qui font ça ne se rendent pas compte qu’ils peuvent blesser voire provoquer un accident.»
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1 commentaire:
C'est révoltant de tels agissements
Ici en Belgique, c'est la même chose et les conducteurs de bus font souvent grève, mais rien ne change!
Les actes de vandalisme sont de plus en plus fréquents..
Francine
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