Les enquêteurs de la division des affaires criminelles de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux en savent désormais un peu plus sur le jeune homme de 25 ans qui a fait irruption, mercredi après-midi, dans l'enceinte militaire de la caserne Xaintrailles, à Bordeaux (lire nos précédentes éditions).
Ce visiteur, armé d'un pistolet automatique de calibre 9 mm, de marque turque, qui a fait feu en direction d'un agent de sécurité chargé de surveiller l'accès au site, ne semble appartenir à aucun groupuscule. Il détenait son arme tout à fait légalement. Il l'avait achetée chez un armurier en présentant sa licence de tir.Le jeune homme était licencié dans un club bordelais. L'arme avait été déclarée auprès des services de la préfecture.
Le jour des faits, le pistolet avait son chargeur approvisionné. Un second, avec une centaine de cartouches avait été dissimulé dans un sac. Le forcené s'est trouvé face aux policiers et a essuyé un tir de Flash-Ball. Il a ensuite retourné son arme contre lui et s'est donné la mort. À son domicile, les enquêteurs de la DIPJ ont découvert une lettre justifiant son intention de mettre fin à ses jours.
Fragile psychologiquement, en totale rupture avec la société, il avait fait plusieurs séjours dans un hôpital spécialisé.
Les policiers cherchent maintenant à déterminer quelles étaient ses relations
http://www.sudouest.fr/2014/04/19/le-tireur-detenait-son-arme-en-toute-legalite-1530051-2780.php
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