Un père de famille de 28 ans, en proie à des problèmes financiers, n'a pas supporté, mercredi, que sa femme prenne la liberté de prendre 40 € afin d'aller faire quelques courses à Toulouse. À son retour, excédé, son mari s'est livré à un véritable déferlement de violence. «Vous l'avez projetée contre le mur de la chambre, vous lui avez donné des claques et l'avez insultée», a résumé le président, hier, à l'audience de comparutions immédiates. Plusieurs disputes ont émaillé la journée au cours de laquelle l'homme a «secoué» sa femme, déchirant notamment son pull et occasionnant une lésion à la lèvre.
Mais le mari de nier la violence de leur échange : «On s'est juste disputés sur un problème. Je ne l'ai pas tapée. On s'est embrouillés avec les mains et je l'ai touchée à la lèvre. Je ne lui ai jamais mis de coup de poing.»
Des déclarations cependant contredites par le rapport du médecin légiste qui décrit une lésion à la lèvre et des ecchymoses aux bras, de sorte qu'elle s'est vue prescrire un jour d'interruption totale de travail.
La jeune femme, qui souhaite continuer la vie commune, n'était pas présente hier au tribunal.
Lors de son réquisitoire, la procureur Claudie Viaud a estimé qu'il «n'y a pas de petites violences» et a demandé un «avertissement» de six mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pour le prévenu au casier vierge.
Il a finalement été condamné à deux mois de prison avec sursis simple et a pu quitter libre le tribunal.
Mais le mari de nier la violence de leur échange : «On s'est juste disputés sur un problème. Je ne l'ai pas tapée. On s'est embrouillés avec les mains et je l'ai touchée à la lèvre. Je ne lui ai jamais mis de coup de poing.»
Des déclarations cependant contredites par le rapport du médecin légiste qui décrit une lésion à la lèvre et des ecchymoses aux bras, de sorte qu'elle s'est vue prescrire un jour d'interruption totale de travail.
La jeune femme, qui souhaite continuer la vie commune, n'était pas présente hier au tribunal.
Lors de son réquisitoire, la procureur Claudie Viaud a estimé qu'il «n'y a pas de petites violences» et a demandé un «avertissement» de six mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pour le prévenu au casier vierge.
Il a finalement été condamné à deux mois de prison avec sursis simple et a pu quitter libre le tribunal.
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