jeudi 14 août 2014

Des rats envahissent la résidence

Les locataires d'une résidence du Faubourg Bonnefoy, place Béteille, n'en peuvent plus de leur quotidien dans des logements délabrés, où les rats ont fait leur apparition. Le bailleur reconnaît les faits et a entrepris une dératisation.
C'est l'une de ces résidences d'habitation où le temps a fait son œuvre, mais où la main de l'homme, celle chargée d'entretenir les lieux, ne passe que trop rarement. «Regardez-moi ça, il n'y a rien qui va ici. C'est l'insalubrité à tous les niveaux», constate Valérie, locataire depuis plus de quinze ans. «Au début, c'était bien. Mais au fur et à mesure, les locaux se sont dégradés et rien n'a été fait. Aujourd'hui, nous avons les rats à nos portes.»
Murs qui s'effritent, portes et fenêtres défaillantes, sans compter sur ces volets d'un autre âge qui réveillent tout le quartier dès qu'on les actionne : ce ne serait encore rien si les rongeurs étaient restés hors de ce piteux tableau. Mais l'autre soir, en rentrant chez elle, la fille de Valérie est tombée nez à nez avec les sales bêtes, qui grouillaient près des poubelles dans la cour intérieure. «Ah, les poubelles, parlons-en, enchaîne Muriel, une autre locataire. Elles sont mises n'importe où, sous les fenêtres des locataires du rez-de-chaussée. Et puis, il y a ces accès souterrains toujours fermés, on ne sait pas ce qu'il y a derrière…» Nacéra ajoute que «la situation était différente quand l'îlotier passait encore pour faire son tour»…
Comme souvent en pareil cas, les loyers ne sont pas «donnés» dans cette résidence HLM du centre-ville, située à deux pas de la gare Matabiau, sur cette place Béteille plutôt calme au sein d'un quartier Bonnefoy réputé vivant. Muriel doit payer 580 € mensuels, charges comprises, «sachant, précise-t-elle, que nous chauffons l'extérieur avec une isolation complètement défaillante». Elle et ses voisins l'ont du reste signalé plusieurs fois à Promologis, bailleur social sur cette résidence. «On parle à des murs ou à des boîtes vocales et on ne voit jamais rien venir», fulmine Valérie.

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