Des voisins alertés par le bruit se sont manifestés. L'un d'eux a interpellé verbalement le jeune homme. Ce dernier est alors parti tandis que la jeune fille se réfugiait dans sa voiture. Mais, peu après, l'homme est revenu. Il a brisé à coup de pieds le portail du voisin qui l'avait invectivé. Il s'en est pris ensuite au portail d'une autre maison qu'il a entièrement brisé et sorti de ses gonds. Le chien de la maison s'est mis à aboyer, réveillant le fils d'une vingtaine d'années. Celui-ci est sorti voir ce qui se passait et a été agressé par le jeune homme. Son père est ensuite venu à la rescousse. Ils sont parvenus avec peine à maîtriser leur agresseur et ont subi des blessures.
Crise de delirium ?
Face à eux et au tribunal, hier après-midi, le jeune prévenu s'est excusé, assurant qu'il avait bu ce soir-là mais qu'il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé. Alain Reynal n'excluait pas l'hypothèse d'une crise de delirium. Le procureur adjoint Gérard Aldigé a souligné l'extrême violence de cette soirée. « 45 jours d'interruption totale de travail pour la jeune fille, 15 jours pour le jeune voisin, 4 jours pour son père. » Il demandait deux ans, dont dix-huit mois avec sursis sans incarcération. Me Selim Vallies, défenseur du prévenu, a lui aussi souligné que le comportement de son client n'avait rien de naturel.http://www.sudouest.fr/2014/08/15/un-debordement-de-violence-surprenant-1642739-2944.php
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