samedi 6 septembre 2014

Un vol Split-Nantes parvient à éviter le crash

Incroyable récit ce samedi dans La Nouvelle République du Centre-ouest : Benjamin Girard raconte comment le 23 août dernier son retour de vacances en famille a viré au cauchemar.

Lui et sa famille étaient à bord d'un vol Split - Nantes de
la compagnie Europe Airpost quand le commandant de bord a annoncé une panne du Boeing 737. "Le commandant a confirmé qu'une panne du réacteur gauche nécessitait un atterrissage d'urgence à Venise. Il nous a dit sur le ton de la boutade que ce serait l'occasion de découvrir la ville pour ceux qui ne la connaissaient pas. Il nous a demandé de mettre les gilets de sauvetage rapidement, d'arracher les cols de nos vêtements et d'enlever les bijoux autour du cou. Il nous a dit qu'on allait amerrir et qu'il y avait un risque d'explosion et qu'il faudrait évacuer."

Le jeune homme, avocat à Blois, assure qu'à l'intérieur de l'avion, les passagers suivent fébrilement les instructions. Il poursuit : "Ma femme était tétanisée, elle avait notre bébé de six mois et personne ne venait nous aider pour lui mettre son gilet de sauvetage. Moi j'étais avec l'aînée côté hublot. Ma fille l'a pris comme un jeu et se prenait pour Dora l'exploratrice, on a fait en sorte de ne pas trop lui montrer notre stress. J'ai ressenti une vraie panique quand il a fallu mettre le gilet et se mettre en position de sécurité. A l'avant, un steward était totalement paniqué, l'autre était blanc et muet. Seule une hôtesse au fond de l'avion semblait faire face."

"Plus que 6 minutes avant le crash"

Selon ce passager, le commandant de bord a ensuite indiqué "qu'il ne restait plus que six minutes avant le crash, mais qu'il ne fallait pas paniquer." "Des gens ont pleuré et crié au fond de l'avion", poursuit Benjamin Girard.

Selon La Nouvelle République, l'avion s'est finalement posé brutalement en bout de piste de l'aéroport Marco Polo, et les passagers, tous sains et saufs, ont été pris en charge par les pompiers qui sont également intervenus pour éteindre un incendie qui venait de se déclarer sur l'avion.

Benjamin Girard, qui est parvenu avec sa famille à regagner la France le lendemain, assure qu'ensuite aucun représentant de la compagnie ne s'est manifesté ou n'était présent dans la zone de transit. Il poursuit : "Le tour opérateur Jet Tours nous a adressé un mail d'excuses en précisant toutefois que nous avions reçu toute l'assistance nécessaire. La compagnie Europe Airpost déclare de son côté qu'à aucun moment la sécurité du vol n'a été engagée et que cet incident ne donnera pas lieu à un dédommagement."

Samedi midi, la compagnie restait injoignable.


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