Dans le box des accusés depuis lundi pour répondre de la tentative d'assassinat de son ex-compagne, le 3 janvier 2012, à Biscarrosse, le Guadeloupéen Ange Jean-Marie Ranguin pourrait écoper pour ces faits d'une peine de 22 ans de réclusion criminelle suivie de six ans de suivi sociojudiciaire avec obligation de soins et interdiction de revenir dans les Landes et surtout entrer en contact avec la victime.
C'est en tout cas la conclusion des réquisitions prises ce vendredi matin par l'avocat général, Emilie Lagrave. Celle qui est aussi vice-procureur de la République de Mont-de-Marsan a également suggéré quatre années d'enfermement supplémentaires en cas d'inobservation de ces obligations.
Dans la droite ligne de la plaidoirie de l'avocat de la Biscarrossaise atteinte ce jour-là d'une trentaine de coups de couteau, la voix de la société a rappelé à l'accusé qu'il n'était "pas possédé par le diable", comme il l'avait un temps suggéré, et qu'il était bien responsable de l'intégralité des faits. "Il s'agissait d'une mise à mort annoncée. Vous êtes toujours resté conscient. La seule victime de cette affaire, c'est Joëlle B.", insista ainsi l'avocat général.
Les plaidoiries des avocates de l'accusé sont prévues à partir de 11 h 30. C'est le duo montois Me Merryl Gremiaux-Philiponeau et Katy Mira qui assure cette lourde tâche. Suivra le verdict, en fin de journée.
http://www.sudouest.fr/2014/10/10/assises-des-landes-22-ans-requis-contre-l-auteur-de-la-tentative-d-assassinat-de-biscarrosse-1699905-3452.php
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