Toutes trois sont ressorties de l'hôpital, avec un souvenir cuisant et une peur rétrospective. «Ils ont fait ce qu'il fallait à l'hôpital. Piquée à la tête, au dos, aux bras et aux jambes, mon épouse a beaucoup souffert. On lui a administré des médicaments contre la douleur. Elle a toujours une pommade, qu'elle doit se passer sur les marques noires des piqûres. Aide-ménagère au lycée forestier, elle n'a pas voulu d'arrêt de travail, mais elle aurait peut-être dû prendre quelques jours de repos», compatit le mari d'Anne-Marie Kappel. «Mon épouse promenait nos chiens sur la voie verte, qui passe tout près de Campan le bas. Elle est passée dire bonjour à la famille de mon ami Brahim Tlemsani, le père de Steeve, qui rénove une ancienne filature pour en faire des logements. Elle était en train d'attacher les chiens, quand les frelons asiatiques ont fondu sur tous les gens qui étaient là.»
Le bébé caché dans le placard
Tout le monde a plutôt bien réagi. «Sur le coup, avec l'adrénaline, on ne pensait pas à la douleur. C'est après qu'elle s'est réveillée. Il y avait des frelons même dans la maison. Heureusement, on a réussi à protéger le bébé de ma sœur, âgé de deux mois», dit Steeve, soulagé. «Ils ont eu la présence d'esprit de cacher le nourrisson dans un placard. Sans ça, il aurait pu être tué», complète M. Kappel. Une preuve s'il en est du danger que représentent les frelons asiatiques, dénoncé par les apiculteurs.Plus question maintenant pour Steeve «de conserver quoi que ce soit à côté de la maison qui puisse abriter des frelons asiatiques». C'était un peu comme vivre sans le savoir à côté d'un tonneau de dynamite, prêt à exploser. M. Kappel observe «que le tonneau à vin était devenu un tonneau à frelons»...
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/05/1985391-les-frelons-asiatiques-attaquent-la-famille.html
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