Les conflits de voisinage de Bournos commencent à sérieusement occuper les forces de l'ordre et la justice. Après une plainte de son voisin pour tapage nocturne, Pierre S. avait à son tour fait condamner le propriétaire de la maison d'en face pour menace de violences réitérées.
Le passif de leur relation inquiétait tellement Pierre S. qu'il a fait installer quatre caméras de surveillance début 2013 pour s'assurer que son voisin ne lui cherche plus de noises. « Depuis, ça allait mieux », assure le prévenu. Problème, deux de ses caméras étaient orientées directement vers la maison du voisin, dont le film qui s'enregistrait et s'écrasait toutes les semaines, immortalisait le portail le jardin et la cuisine. Naturellement, le voisin a déposé plainte.
« Pierre S. n'est pas un voyeur, a défendu son avocate, Me Arpizou, hier lundi, devant le tribunal correctionnel. Il se fiche de la vie privée de ses voisins, il met des caméras pour se protéger. » L'argument a convaincu puisque le prévenu a été relaxé du chef d'atteinte à l'intimité de la vie privée.
Pierre S. a en revanche été condamné à 400 euros avec sursis pour son installation. Le dispositif ayant été installé sans déclaration à la préfecture, à la CNIL (commission informatique et libertés), ou à la comission départementale de la vidéoprotection.
http://www.sudouest.fr/2015/03/03/bearn-effraye-par-ses-voisins-il-avait-installe-des-cameras-1846970-4344.php
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