«Pas de trace d'intervention d'un tiers»
Évoquant dans un premier temps l'hypothèse d'une mort violente, les enquêteurs réorientaient alors leurs investigations vers la possibilité d'une mort naturelle. Cette confusion momentanée est à imputer à des traces suspectes sur le front de la victime. Mais les examens pratiqués par le médecin légiste étaient limpides : pas de tissus tuméfiés, pas d'hématome et une boîte crânienne intacte.«Il n'y a aucune trace d'intervention extérieure d'un tiers», assure Pierre Aurignac.
Reste encore à attendre les résultats d'analyses anatomopathologiques, l'étude des tissus au microscope. Clairement, seule la théorie de l'empoisonnement qui aurait provoqué cet AVC rentrerait dans le cadre d'un homicide. Une hypothèse très peu probable mais qui doit être quand même confirmée. Malheureusement, ceci signifie que le corps de Samir Marzougui, que sa famille souhaite inhumer en Tunisie, doit rester en France encore quelques mois. «C'est très long», prévient Pierre Aurignac.
Enfin reste une question : qu'est-ce que Samir faisait dans ce box désaffecté de la tour d'Artagnan ? «On ne saura jamais», d'après le procureur.
Démarre maintenant un éprouvant travail de deuil pour l'entourage qui pleure un fils, un frère ou un ami.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/26/2074567-samir-victime-d-une-rupture-d-anevrisme.html
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