jeudi 26 mars 2015

Samir Marzougui a été victime d'une rupture d'anévrisme

On sait désormais de manière certaine que Samir Marzougui a succombé à une rupture d'anévrisme. Une partie des résultats d'analyses tant attendus par la famille et les proches du défunt ont été révélés en début de semaine. Il apparaît que cet homme de 36 ans a été victime d'un accident vasculaire cérébral. Une conclusion médicale qui est à mettre en corrélation avec les nombreux témoignages des dernières personnes qui ont vu Samir avant sa disparition se plaindre de gros maux de tête. «C'est cohérent : c'est vraisemblablement une mort à petit feu», indique Pierre Aurignac, le procureur de la République d'Auch. Car pour rappel, cet Auscitain qui vivait à Toulouse - mais qui était revenu habiter à Auch les mois précédant son décès - s'était volatilisé huit jours avant la découverte de son corps, au 6e étage de la tour d'Artagnan, dans le quartier du Garros. L'autopsie déterminait alors que sa mort remontait à trois jours maximum avant ce fameux dimanche 1er février.

«Pas de trace d'intervention d'un tiers»

Évoquant dans un premier temps l'hypothèse d'une mort violente, les enquêteurs réorientaient alors leurs investigations vers la possibilité d'une mort naturelle. Cette confusion momentanée est à imputer à des traces suspectes sur le front de la victime. Mais les examens pratiqués par le médecin légiste étaient limpides : pas de tissus tuméfiés, pas d'hématome et une boîte crânienne intacte.
«Il n'y a aucune trace d'intervention extérieure d'un tiers», assure Pierre Aurignac.
Reste encore à attendre les résultats d'analyses anatomopathologiques, l'étude des tissus au microscope. Clairement, seule la théorie de l'empoisonnement qui aurait provoqué cet AVC rentrerait dans le cadre d'un homicide. Une hypothèse très peu probable mais qui doit être quand même confirmée. Malheureusement, ceci signifie que le corps de Samir Marzougui, que sa famille souhaite inhumer en Tunisie, doit rester en France encore quelques mois. «C'est très long», prévient Pierre Aurignac.
Enfin reste une question : qu'est-ce que Samir faisait dans ce box désaffecté de la tour d'Artagnan ? «On ne saura jamais», d'après le procureur.
Démarre maintenant un éprouvant travail de deuil pour l'entourage qui pleure un fils, un frère ou un ami.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/26/2074567-samir-victime-d-une-rupture-d-anevrisme.html

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