Le feu couvait
Puis, le 18 mai, une altercation survient avec le maire de Labastide-Murat Aurélien Pradié. «La relation entre eux a commencé à dégénérer avec la maison de santé, resitue Me Thierry Cambon, avocat du prévenu. Le médecin devait l'intégrer avec un autre confrère. Il voulait deux cabinets identiques, ça ne sera pas le cas. Le docteur Eid regrette que son cabinet se trouve à 13 mètres de la salle d'attente. Il s'est senti mis au placard.» Le 18 mai, donc, Aurélien Pradié pose un mot sur le pare-brise du médecin. Il est garé sur une place pour handicapés. «Pour être là, il faut avoir un handicap, sinon c'est la gendarmerie», est-il écrit. Quand le médecin la découvre, sa colère monte. «Je me gare là comme mon prédécesseur, quand il n'y a plus de place le temps d'aller chercher des papiers à mon cabinet», se défend le docteur. Les deux hommes se retrouvent face à face. Les mots sont vifs. «Si je n'avais pas reculé, il m'aurait frappé. Il s'en est pris à mes parents», assure Aurélien Pradié. «Pour qu'il y ait violence, il faut qu'il y ait atteinte psychique et physique. Ce n'est pas le cas. Des témoins ont vu une dispute, pas plus. Le territoire de Labastide-Murat n'est pas le royaume d'Aurélien Pradié. Je demande la relaxe», poursuit l'avocat. Le maire n'a demandé aucun dommage et intérêt. «Le sens de ma démarche est d'abord vis-à-vis de la patiente», explique-t-il. Le ministère public a relié les deux affaires, requis 3 mois de prison avec sursis et une amende de 3 000 €. Délibéré le 4 septembre.http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/11/2141803-bras-de-fer-entre-le-maire-et-un-medecin.html
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