Près d'une semaine après l'accident de voiture qui a fait quatre morts et dix blessés à Rohan dans le Morbihan, on en sait un peu plus sur les circonstances du drame. Cinq des dix passagers ayant survécu ont été entendus et ont livré leur version des faits.
• Une fête était organisée
Samedi 1er août, une fête était organisée au domicile du conducteur présumé. Quinze personne étaient présentes, toutes mineures. "Toutes les personnes entendues dans le cadre de cette enquête font état de consommation d'alcool en importance (bières, vin et alcool fort).
• Ils prennent la route sans destination précise
Entre minuit et 1h du matin, le conducteur présumé s'installe dans le véhicule familiale accidenté pour s'isoler avec un ami. Ils sont ensuite rejoints par douze autre personnes et décident de quitter les lieux, sans destination précise. "Il y avait trois jeunes sur les places avant, sept sur la banquette arrière et quatre personnes dans le coffre", a précisé Yann Le Bris le vice-procureur de Vannes.
• Le conducteur avait bu
Des prélèvements sanguins ont été réalisés sur le conducteur présumé et il ressort qu'il présentait, au moment du drame, un taux d'alcoolémie positif de 0,83g/l d'alcool dans le sang, "un taux délictuel", précise le vice-procureur. Il n'avait cependant pas consommé de produits stupéfiants.
• Surnombre, vitesse, inexpérience... les raisons de l'accident
Selon un pré-rapport rendu par un expert automobile, le véhicule ne présentait pas de défaillance technique. Parmi les causes à l'origine du sinistre, il met en cause la surcharge du véhicule, une vitesse élevée (possiblement supérieure à 70 km/h) et l'inexpérience du conducteur présumé de 17 ans qui était en conduite accompagnée. Selon les témoignages des victimes, au moment de l'accident le véhicule roulait lorsqu'il y a eu une embardée. C'est alors que le conducteur présumé a perdu le contrôle de la Citroën Berlingo qui a fait plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser dans le fossé.
• Le conducteur n'est pas en état d'être entendu
Parmi les victimes de l'accident devant être entendues figure encore le conducteur présumé, a indiqué le vice-procureur. Le jeune homme est toujours hospitalisé et son état psychologique est incompatible avec son placement en garde à vue. Il n'est pas possible d'indiquer à quel moment il sera entendu. Le conducteur du véhicule ne fait pas partie des blessés grave, il est essentiellement choqué par l'accident", a continué le vice-procureur.
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