L'agence régionale de santé (ARS) a révélé mercredi que des moustiques tigre pouvant véhiculer le virus de la dengue et du chikungunya ont été repérés aux abords de Paris. Le Parc floral situé dans le Bois de Vincennes et certains jardins ouvriers de Créteil sont concernés.
L'ARS se veut rassurante et précise qu'il s'agit d'une "présence ponctuelle" et que des opérations de démoustication sont menées autour des sites concernés "afin d'empêcher son installation durable". Elle ajoute qu'"'aucun cas de chikungunya et de dengue autochtone n'a à ce jour été recensé en Ile-de-France".
De son côté la mairie de Paris a confirmé la présence du moustique tigre au Parc Floral et a précisé qu'une intervention serait menée dès mercredi soir après la fermeture du parc pour "procéder à l'éradication de cette espèce nuisible".
Cette présence a été signalée ces derniers jours par un promeneur. Selon la mairie, "l'implantation dans le parc est récente et par conséquent très modérée, de plus elle s'avère localisée aux abords de trois points humides très éloignés des habitations". "Aucun autre espace vert de la capitale n'est touché" a ajouté la mairie.
Le moustique Aedes albopictus (également dénommé moustique tigre) est un vecteur de maladies virales comme la dengue ou le chikungunya, qui circulent dans de nombreuses régions du monde (Amérique, Asie, Océanie...). Pendant sa période d'activité (de mai à novembre), il peut transmettre les virus après avoir piqué une personne infectée.
Le moustique est déjà implanté dans 20 départements métropolitains, pour la plupart situés dans le sud de la France où des cas autochtones de dengue et de chikungunyas (contractés en métropole sans avoir voyagé) ont été observés. Ainsi en 2014, quatre cas autochtones de dengue ont été détectés en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ainsi qu'un foyer autochtone de chikungunya (11 cas confirmés et un cas probable) dans l'agglomération de Montpellier.
Par ailleurs, ce n'est pas la première fois que le moustique tigre est observé en Île-de-France. Il a été ponctuellement repéré en 2014 à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, mais les traitements avaient permis d'éviter son implantation.
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