Nous venons d'apprendre que le premier cas avéré de chikungunya (maladie infectieuse tropicale transmise par le moustique «tigre») dans l'Aude aurait frappé une femme d'une quarantaine d'années résidant dans le Limouxin, à Cournanel exactement. C'est en revenant de ses vacances passées à Port-la-Nouvelle que cette Limouxine, travaillant comme chargée de projets dans une entreprise connue de la région, aurait éprouvé ses premiers symptômes de fatigue quelques jours après être rentrée de congés, elle aurait parlé à son entourage de la multiplication de moustiques cette année sur la côte méditerranéenne et des différentes piqûres dont elle avait été victime. Une fatigue qui, les semaines passant, s'est amplifiée, suivie de fortes fièvres et de courbatures, douleurs articulaires invalidantes. Une situation qui ne s'est pas améliorée depuis deux mois puisque la jeune femme n'a toujours pas pu reprendre son travail. Si l'évolution de la maladie est souvent favorable et sans séquelle, l'infection peut néanmoins évoluer vers une phase chronique, marquée par des douleurs articulaires persistantes. Les médecins parlent de phase aiguë du chikungunya jusqu'au 21e jour après le début des symptômes, de phase post-aiguë jusqu'à 90 jours, puis de phase chronique au-delà du troisième mois révolu. Les raisons de la persistance des symptômes qui caractérisent cette dernière phase ne sont pas connues. Il pourrait s'agir de séquelles liées aux dégâts causés par le virus, ou encore de la persistance de substances virales, avec inflammation chronique dans les articulations. Le meilleur médicament selon les spécialistes serait encore de se protéger pour éviter les piqûres.Pas très rassurant
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/04/2210392-femme-40-ans-atteinte-chikungunya-cournanel.html
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