Dans le département de l’Aisne, à ce jour, ce sont 34 perquisitions qui ont eu lieu, dans 18 villes de l’Aisne (Soissons, Villers-Cotterêts, Tergnier, La Fère, Château-Thierry, Laon, Chauny, Etampes-sur-Marne, Cuffies, Gauchy, Beautor, Marchais-en-Brie, Berzy-le-Sec, Belleu, Saint-Quentin, Joncourt, Etaves-et-Bocquiaux, Bézu-Saint-Germain).
Ces perquisitions ont abouti à quatre placements en garde à vue, cinq procédures judiciaires incidentes (principalement pour infractions à la législation des stupéfiants, et détention illégale ou non déclarée d’armes à feu), et deux infractions à la police administrative en lien avec l’exploitation d’un établissement recevant du public.
Collecte de données informatiques « indispensables »
Des petites quantités de drogues ont été saisies, ainsi que vingt-cinq armes, éléments d’armes et munitions, détenues illégalement ou non déclarées. Parmi elles, ce sont cinq armes de guerre qui ont été saisies. De nombreuses données informatiques ont été consultées et ont permis de collecter des renseignements « indispensables à la lutte contre la radicalisation violente », selon la Préfecture.Dans un communiqué de presse, le préfet de l’Aisne précise que ces perquisitions « sont menées de manière concertée avec l’ensemble des forces de l’ordre, ainsi qu’avec les services de la préfecture de la zone de défense, dans le respect des droits individuels, et de la réglementation en vigueur. »
Dans le cadre de l’État d’urgence, les perquisitions administratives peuvent être décidées par l’ensemble des préfets de département. Elles doivent être « précises et motivées, n’intervenir qu’en présence de l’occupant, de son représentant ou de deux témoins, et être exécutées en présence d’un officier de police judiciaire territorialement compétent. »
http://www.lunion.fr/node/620154
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