Dix-huit casses en un mois
Placé en garde à vue, le mineur qui avait quitté l'établissement spécialisé de Lavaur seulement depuis un mois (!) a joué les durs mais pas très longtemps. Les policiers ont en effet découvert dans ses poches le barillet de l'appartement qui avait été vidé. Ennuyeux pour affirmer sa bonne foi. Et son téléphone portable ne manquait pas de clichés divers, véritable catalogue de son butin. En poussant leurs investigations, les enquêteurs de la sûreté ont identifié, et arrêté, deux individus : une vieille connaissance qui avait «acheté» le butin et un homme, âgé de 35 ans, cambrioleur «presque de métier», lâche un observateur et dont la voiture avait été repérée lors de la planque des hommes de la Bac.Cet individu sous tutelle, au casier judiciaire long comme ses séjours en prison (déjà 24 condamnations), n'a pas résisté aux questions des policiers. Il a admis 18 cambriolages, tous perpétrés dans les abords de la Grande rue Saint-Michel à Toulouse, rue Sainte-Catherine et rue Notre-Dame courant décembre. Son neveu apportait sa jeunesse tout en perfectionnant son art du forçage de serrures… Quant au présumé receleur, l'occasion a fait le larron et il a cru pouvoir «faire un billet» avec console de jeux vidéo, télévision et bijoux. Manqué.
Le mineur a été reconfié au juge des enfants et les adultes devaient être jugés hier après-midi devant le tribunal correctionnel. Faute d'expertise, et de la présence du tuteur, l'affaire a été renvoyée au 27 janvier. L'oncle a repris ses quartiers en prison ; le receleur a été laissé libre.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/05/2249843-en-famille-les-casseurs-forcaient-avec-efficacite.html
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