Les files d'attente s'allongent devant les stations-service encore ouvertes. De nombreux automobilistes ont passé plusieurs heures samedi à tenter, parfois en vain, de faire le plein de leur véhicule, alors que plusieurs départements ont pris des arrêtés limitant la distribution. Ces arrêtés sont destinés à éviter la pénurie, en raison du blocage de raffineries par des opposants à la loi travail.
La levée des blocages ou l'évacuation des occupants vendredi de plusieurs importants dépôts de carburants et les arrêtés permettant aux camions-citerne de circuler le week-end ont toutefois permis de réalimenter certaines stations samedi matin. Selon la préfecture de Seine-Maritime, on notait ainsi une nette amélioration de l'approvisionnement, avec quelque 200 camions attendus au dépôt de Grand-Quevilly. Mais de nombreuses stations restent toujours à sec dans toute la France.
Si la situation exacte reste difficile à évaluer, les stocks fluctuant d'une station à l'autre, voire d'un département à l'autre, une ruée vers les pompes pourrait relancer un risque de pénurie de carburant, malgré les mesures de rationnement prises vendredi dans plusieurs départements et encore vigueur samedi.
La carte suivante, répertoriant les pénuries en temps réel, a été établie à l'aide des données en provenance d'«Essence», une application comparateur de prix de carburants largement utilisée en France.
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