samedi 16 juillet 2016

Dans les hôpitaux niçois, "c'était la guerre

C'était la guerre… Il y avait des touristes partout, qui pleuraient, et beaucoup d'étrangers qui ne parlaient pas français et qui étaient complètement affolés", raconte à Nice-Matin un jeune médecin hospitalier présent jeudi soir pour accueillir les victimes de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Dans les différents hôpitaux de la ville, les personnels de santé voient arriver des blessés graves, des jeunes "avec des membres arrachés" notamment.

"On a pu mesurer la force des équipes"

"Nous n'avons eu le choix parfois de réaliser des amputations", se souvient ce médecin, qui rapporte que le premier blessé à arriver "avait une jambe arrachée". "Certaines victimes sont arrivées déjà mortes, d'autres se sont éteintes sur place… Mais face à toutes ces victimes, à tous les blessés, les patients en urgence vitale, on a pu mesurer la force des équipes", se félicite-t-il. Un jeune infirmier assure quant à lui qu'une "vingtaine de patients" ont été opérés à l'hôpital Pasteur II de Nice cette nuit-là.
Un bilan provisoire, dressé à vendredi à 17h à Nice par le procureur de Paris François Molins, fait état de 84 morts et de 202 blessés, dont 25 se trouvaient toujours en réanimation vendredi

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