samedi 26 novembre 2016

Charentais battu par sa compagne : deux ans de prison ferme pour la femme violente

La cour d'appel de Paris a condamné vendredi Zakia Medkour, 45 ans, à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour avoir exercé des violences sur son ex-compagnon Maxime Gaget
Elle l'avait battu, humilié : la cour d'appel de Paris a condamné vendredi Zakia Medkour, 45 ans, à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour avoir exercé des violences durant 15 mois sur son ex-compagnon Maxime Gaget.
Les trois ans de prison avec sursis de Zakia Medkour sont assortis d'une mise à l'épreuve comprenant l'obligation d'une activité professionnelle, d'un suivi médical et de rembourser des dommages à la victime.

Une "nouvelle vie" pour Maxime Gaget

"Je m'attendais à beaucoup plus, même si on s'approche d'une sanction un peu plus juste", a réagi Maxime Gaget, "soulagé que cette affaire soit enfin terminée. Pour moi, une nouvelle vie commence".
En première instance, le tribunal avait condamnée Zakia Medkour en mai 2015 à trois ans de prison dont 18 mois ferme et plus de 200 000 euros d'indemnisation. Le parquet qui avait requis cinq ans ferme, soit le maximun encouru, avait fait appel.

"Je n'ai pas été humaine avec lui"

Dans ses réquisitions, le procureur avait assimilé les actes reprochés à la prévenue à "des tortures qui auraient pu la conduire devant la cour d'assises". A l'audience de la cour d'appel, l'avocate générale a de nouveau réclamé cinq ans mais en suggérant qu'une partie, non quantifiée, soit assortie d'un sursis.
"Je m'excuse de l'avoir fait souffrir. Je n'ai pas été humaine avec lui. A l'époque, j'étais un déchet, bestiale, car je prenais un mélange de médicaments, d'alcool et de cannabis. Aujourd'hui, je suis lucide, je réalise ce que j'ai fait." Zakia Medkour

La romance a viré au cauchemar

Maxime Gaget avait rencontré Zakia Medkour en 2007 sur Internet et avait emménagé sept mois plus tard avec elle. Mais la romance a vite tourné au cauchemar. Licencié de son travail, il devient une sorte d'"esclave domestique", obligé à dormir sur le sol dans l'entrée, sans accès à la salle de bain. Il est dépouillé de ses économies et menacé d'être dénoncé comme pédophile s'il se rebelle.
Les sévices qu'il subit, coups de poings, de manche à balai, de tabouret et brûlures, lui vaudront deux hospitalisations avec huit phalanges cassées, une reconstruction du nez et d'une oreille et 100 jours d'incapacité totale de travail (ITT)  
http://www.sudouest.fr/2016/11/25/charentais-battu-par-sa-compagne-deux-ans-de-prison-ferme-pour-la-femme-violente-2580835-882.php

Aucun commentaire: