Après avoir relâché un premier suspect, la police allemande recherche désormais cet homme dont les papiers d'identité ont été retrouvés dans le camion-bélier.
La chasse à l'homme continue en Allemagne après l'attentat du marché de Noël de Berlin. Après avoir libéré un premier suspect, la police allemande est désormais à la recherche d'Anis Amri, un Tunisien de 24 ans, dont un document d'identité a été retrouvé dans le camion, selon plusieurs médias allemands.
Le parquet anti-terroriste allemand a publié ce mercredi après-midi un avis de recherche assorti d'une recherche d'une récompense de 100 000 euros pour cet homme mesurant 1m78 et pesant 75 kilos. «Il pourrait être dangereux et armé», ajoute le parquet dans un communiqué.
Anis Amri est connu des services de police pour des coups et blessures mais il a disparu avant d'être jugé. Le ministre de l'Intérieur de Rhénanie-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, a déclaré que l'homme était déjà suspecté de préparer une attaque avant l'attentat de Berlin. Il avait été signalé au centre allemand de lutte contre le terrorisme le mois dernier.
Selon une source sécuritaire tunisienne, Anis Amri a émigré vers l'Italie clandestinement après la révolution de janvier 2011 avant de rejoindre l'Allemagne en juillet 2015. Il a vécu dans les régions de Bade-Wurtemberg (sud-ouest), de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest) puis à Berlin. C'est dans ces deux dernières régions que ses projets d'attentat et ses liens avec la mouvance islamiste faisaient l'objet d'une enquête.
Selon la Süddeutsche Zeitung, Amri aurait entretenu des contacts avec un ressortissant irakien de 32 ans, identifié comme Ahmad Abdulaziz Abdullah A., alias «Abou Walaa». Ce dernier a été arrêté en novembre avec quatre complices pour avoir monté un réseau de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique.
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La police a indiqué examiner plus de 500 indices, parmi lesquels des traces ADN retrouvées dans le camion, des images de vidéo-surveillance et des témoignages divers. Les enquêteurs ont retrouvé un document d'identité sous le siège du conducteur dans la cabine du poids-lourd qui a délibérément foncé sur des chalets en bois d'un marché de Noël très fréquenté, tuant 12 personnes. L'attentat a été revendiqué par les djihadistes du groupe Etat islamique.
Le papier d'identité retrouvé dans le camion est un document remis à un migrant dont la demande d'asile a été rejetée sans pour autant qu'il puisse être expulsé. Il a été émis par les autorités locales de Kleve, une ville de Rhénanie du Nord-Westphalie, située à la frontière avec les Pays-Bas, selon le quotidien régional de Mayence.
La Tunisie est l'un des plus gros fournisseurs de combattants étrangers aux mouvements djihadistes. Quelque 5500 Tunisiens sont partis combattre en Syrie, en Irak ou en Libye. C'était aussi un ressortissant tunisien qui avait précipité un camion dans la foule à Nice le 14 juillet dernier, faisant 86 morts. Là aussi, l'attentat avait été revendiqué par le groupe EI.
http://www.leparisien.fr/actus/attaque-de-berlin
Le parquet anti-terroriste allemand a publié ce mercredi après-midi un avis de recherche assorti d'une recherche d'une récompense de 100 000 euros pour cet homme mesurant 1m78 et pesant 75 kilos. «Il pourrait être dangereux et armé», ajoute le parquet dans un communiqué.
Amri est arrivé en Allemagne en juillet 2015
Anis Amri est connu des services de police pour des coups et blessures mais il a disparu avant d'être jugé. Le ministre de l'Intérieur de Rhénanie-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, a déclaré que l'homme était déjà suspecté de préparer une attaque avant l'attentat de Berlin. Il avait été signalé au centre allemand de lutte contre le terrorisme le mois dernier.
Selon une source sécuritaire tunisienne, Anis Amri a émigré vers l'Italie clandestinement après la révolution de janvier 2011 avant de rejoindre l'Allemagne en juillet 2015. Il a vécu dans les régions de Bade-Wurtemberg (sud-ouest), de Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest) puis à Berlin. C'est dans ces deux dernières régions que ses projets d'attentat et ses liens avec la mouvance islamiste faisaient l'objet d'une enquête.
Selon la Süddeutsche Zeitung, Amri aurait entretenu des contacts avec un ressortissant irakien de 32 ans, identifié comme Ahmad Abdulaziz Abdullah A., alias «Abou Walaa». Ce dernier a été arrêté en novembre avec quatre complices pour avoir monté un réseau de recrutement pour le compte du groupe Etat islamique.
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Un document remis à un migrant retrouvé dans le camion
La police a indiqué examiner plus de 500 indices, parmi lesquels des traces ADN retrouvées dans le camion, des images de vidéo-surveillance et des témoignages divers. Les enquêteurs ont retrouvé un document d'identité sous le siège du conducteur dans la cabine du poids-lourd qui a délibérément foncé sur des chalets en bois d'un marché de Noël très fréquenté, tuant 12 personnes. L'attentat a été revendiqué par les djihadistes du groupe Etat islamique.
Le papier d'identité retrouvé dans le camion est un document remis à un migrant dont la demande d'asile a été rejetée sans pour autant qu'il puisse être expulsé. Il a été émis par les autorités locales de Kleve, une ville de Rhénanie du Nord-Westphalie, située à la frontière avec les Pays-Bas, selon le quotidien régional de Mayence.
La Tunisie est l'un des plus gros fournisseurs de combattants étrangers aux mouvements djihadistes. Quelque 5500 Tunisiens sont partis combattre en Syrie, en Irak ou en Libye. C'était aussi un ressortissant tunisien qui avait précipité un camion dans la foule à Nice le 14 juillet dernier, faisant 86 morts. Là aussi, l'attentat avait été revendiqué par le groupe EI.
http://www.leparisien.fr/actus/attaque-de-berlin
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